La vie de Memphis petite chienne noire tour à tour mère de famille, sportive ou hospitalisée, artiste de cinéma ou de cirque, fille de pub ou allant à la rencontre de personnage célèbre. Mais surtout aimant la langue française, ses expressions imagées, ses synonymes ou homonymes...
Qui d’autres qu’elle aurait pu porter ces couvre-chefs improbables, rarement sobres, aux couleurs qui volontairement ne pouvaient pas passer inaperçues, aux formes inattendues et aux garnitures diverses ? Quels arcs-en-ciel, quels camaïeux subtils. Et ces profusions de fleurs aux formes réelles ou stylisées, ces plumes plus rarement, ces petits ou gros nœuds de tissu… Pas de restrictions à l’imagination. Quand à la sobriété il n’y en avait guère. Il est vrai qu’elle avait une tête à chapeaux et des stylistes qui la connaissaient parfaitement. Jamais une faute de goût dans l’accord entre les vêtements et les bijoux. On pouvait ne pas aimer mais on était obligé d’admirer. Son allure, son aisance, sa majesté. Et la plupart du temps elle nous donnait en plus un magnifique sourire. God ait son âme.
Ses reparties pleines d’humour ont marqué ses interlocuteurs et ont fait le tour du monde. Elle a magnifiquement joué son rôle de représentation, rempli son rôle maintenu la cohésion du royaume. Par vents et marées. Non ce n’était pas un potiche, loin de là !
Au revoir Madame, vous me manquerez
Bonne ou mauvaise idée ? Partir à la recherche de ses souvenirs, je suis pour. On peut choisir, ne rechercher dans sa mémoire que ceux que l’on voudrait bien revivre, amusants, heureux ou marquants. Mais recommencer toute sa vie sans pouvoir effectuer un tri, telle qu’on l’a vécue, avec même ce que l’on préférerait oublier et qu’on essaie d’enfouir dans son inconscient, non. Oh non ! Il y a des épisodes trop douloureux, des moments dont on voudrait se débarrasser à jamais. De toutes façons, ce n’est heureusement pas possible excepté au cinéma.
Par cette chaleur caniculaire, quel bonheur de trouver à se rafraîchir. Une fontaine Wallace et c’est le plaisir ! Pouvoir se passer les mains et les bras sous l’eau presque glacée, boire quelques gorgées et repartir requinquée, comme neuve je ne connais pas grand chose de plus agréable actuellement. Il en resterait 107 à Paris de ces petits édicules m’a dit Wiki. Mais celle de la place Saint Sulpice est certainement celle que j’ai le plus fréquentée. Au sortir d’un déjeuner avec une de mes petites filles sur une terrasse bien ombragée et avant d’aller flâner sous les grands arbres du Luxembourg, c’est l’arrêt bonheur et nécessité. Et comme tout le monde le dit : ”Nécessité fait loi”…
La super gentille chirurgienne me l’a dit, c’est toi maintenant mon interlocuteur. C’est toi qui va me montrer ta satisfaction ou ta colère. J’ai été sage, je suis restée immobile, toi surélevé, tu dégonfles et je peux faire quelques pas. Sinon tu me punis : « regagne ton cocon sarcophage et surélève moi encore »
Alors ce matin mon petit doigt ( de pied) m’a dit :
« Pour l’instant ça va. Regarde moi, j’ai bien diminué de volume pendant la nuit. Je t’autorise quelques allers et venues. Ah non! Ne te précipite pas debout, j’ai dit quelques pas. Sinon je vais me venger et enfler comme une baudruche ! De la mesure mon enfant, de la mesure… »
Je vais suivre ses conseils, qu’en pensez-vous ?
La vie rêvée (!) de Memphis
D’un cocon sarcophage, la jambe gauche surélevée par un monceau de coussins, à un autre cocon sarcophage voilà ma vie depuis 15 jours. Petites pauses pour la douche avant que passe l’infirmière, ou jusqu’au micro-onde pour les repas, ou en direction des toilettes. Et malheureusement aussi pour les obsèques de ma petite Huguette à la veille de ses 100 ans et celles de ma belle sœur chérie à Mulhouse. Même installation à l’arrière de la voiture de ma fille. Petite consolation revoir mes neveux, nièces et leurs enfants ainsi qu’une partie de la famille que je ne vois malheureusement pas souvent…
Demain retour entre les mains de la chirurgienne qui va certainement sévir : l’inflammation gagne malgré la dose massive d’antibiotiques.
Memphis n’est pas très présente sur sa page actuellement. En voici une des raisons.
À bientôt j’espère
Memphis ferait une crise scatologique ? Même pas. Ça ne vous est jamais arrivé, en sortant d’un resto de dire “C’était de la merde. Franchement c’était dégueulasse, immangeable, un service inexistant et des prix… Je n’y retournerai jamais.” Sauf que, dans l’avenir, l’expression pourrait bien prendre une toute autre signification. Nos excréments contiennent des microprobiotiques dont l’absence de certains contribue au développement de maladies graves. Et c’est en réintroduisant dans notre organisme ces substances que nous pourrions guérir. Réintroduction qui se ferait en consommant des crottes qui elles, les contiennent. Bien sûr en les ingérant sous une forme différente et nettement moins répugnante que celle que vous présente Alizé… Car maintenant, s’il y a toujours des “fauteurs” de merde, il y a aussi des “donneurs” de merde, dûment choisis et sélectionnés… Ah ! Vous sortez de table ! Excusez-moi et regardez un peu plus tard en replay l’émission de Planète 20h55 du mercredi 4 mai intitulée “Microbiotes, les fabuleux pouvoirs du ventre”.
Je sais, Pâques est passé. Je suis en retard. Malheureusement actuellement les problèmes s’enchaînent et je n’ai pas pu faire mieux… Pardonnez les fautes et les maladresses de cette animation, je suis tellement contente d’avoir pu la faire. J’espère que vous avez tous et toutes passé de bonnes fêtes et surtout que votre santé est bonne. C’est en tous cas ce que Memphis et moi vous souhaitons de tout cœur.
Plus d’un an sans sentir mon parfum… Je ne sais pas ce que ça veut dire pour vous, mais pour moi c’est plus que beaucoup. Pénalisant. J’adore mon parfum, son odeur, son flacon aux lignes sensuelles et son bouchon évocateur. Ne plus pouvoir en profiter, l’horreur. J’ai continué pourtant tous les matins à m’envoyer un petit pschitt en ouvrant grand mes narines, en parlant à mon cerveau : “Tu la connais cette odeur, c’est Jungle, mon parfum bien aimé. Allez fais un effort, permets moi de le sentir. Allez, je t’en prie !”. Rien, pas la moindre senteur pendant des mois. Et tout d’un coup alors que j’allais désespérer et me résigner … Enfin je le retrouve, je ris, je pleure, je m’en enveloppe, je me roule dedans… Jungle, mon amour est revenu, je l’ai retrouvé. Grand bonheur…
Les premières tentatives de peinture rupestre connues seraient apparues il y a 65.000 ans environ… Alors que les chercheurs datent celles de la grotte Chauvet à 36.000 ans et celles de Lascaux à 20.000 ans ! Dire qu’elles sont l’enfance de l’art au sens de « son début », je suis d’accord. Mais, comme le laisse entendre le sens de l’expression, penser que cela fût facile, tout simple, pratiquement les doigts dans le nez, là, je le suis beaucoup moins. Il a fallu trouver l’outil, les pigments, le support, s’adapter aux irrégularités de la roche et savoir en profiter. Dans les grottes il y avait la cohabitations avec les animaux sauvages. Pas si facile tout ça !
Ils ont dû galérer nos ancêtres, tout comme moi avec ce nouvel ordinateur que depuis 6 mois je n’ai pas encore eu le temps de mettre vraiment en service ni bien entendu d’explorer. Là je me suis quand même lancée et ça n’a pas été simple je vous assure. Tout est différent, les différents logiciels que j’utilise pour l’animation, les bruitages et le montage ont été mis à jour et ça change tout. Mais il faut bien un début à tout…
Voilà le printemps ? Non, pas encore, loin de là. Malgré le soleil et le ciel bleu l’espoir reste bien timide : un seul arbre un peu fleuri dans tout le parc. Et il prend des risques l’inconscient, les gelées ne sont certainement pas terminées. Mais au moins il m’a réchauffé le cœur et donné le sourire pour le reste de la soirée.