La vie de Memphis petite chienne noire tour à tour mère de famille, sportive ou hospitalisée, artiste de cinéma ou de cirque, fille de pub ou allant à la rencontre de personnage célèbre. Mais surtout aimant la langue française, ses expressions imagées, ses synonymes ou homonymes...
Bien imparfaite cette petite animation de Noël. Mais elle existera malgré tous les problèmes actuels et le fait que je ne rajeunisse pas, loin de là !
Joyeux Noël à tous et à toutes et qui sait ? A bientôt peut-être
Qui d’autres qu’elle aurait pu porter ces couvre-chefs improbables, rarement sobres, aux couleurs qui volontairement ne pouvaient pas passer inaperçues, aux formes inattendues et aux garnitures diverses ? Quels arcs-en-ciel, quels camaïeux subtils. Et ces profusions de fleurs aux formes réelles ou stylisées, ces plumes plus rarement, ces petits ou gros nœuds de tissu… Pas de restrictions à l’imagination. Quand à la sobriété il n’y en avait guère. Il est vrai qu’elle avait une tête à chapeaux et des stylistes qui la connaissaient parfaitement. Jamais une faute de goût dans l’accord entre les vêtements et les bijoux. On pouvait ne pas aimer mais on était obligé d’admirer. Son allure, son aisance, sa majesté. Et la plupart du temps elle nous donnait en plus un magnifique sourire. God ait son âme.
Ses reparties pleines d’humour ont marqué ses interlocuteurs et ont fait le tour du monde. Elle a magnifiquement joué son rôle de représentation, rempli son rôle maintenu la cohésion du royaume. Par vents et marées. Non ce n’était pas un potiche, loin de là !
Au revoir Madame, vous me manquerez
Bonne ou mauvaise idée ? Partir à la recherche de ses souvenirs, je suis pour. On peut choisir, ne rechercher dans sa mémoire que ceux que l’on voudrait bien revivre, amusants, heureux ou marquants. Mais recommencer toute sa vie sans pouvoir effectuer un tri, telle qu’on l’a vécue, avec même ce que l’on préférerait oublier et qu’on essaie d’enfouir dans son inconscient, non. Oh non ! Il y a des épisodes trop douloureux, des moments dont on voudrait se débarrasser à jamais. De toutes façons, ce n’est heureusement pas possible excepté au cinéma.
Je sais, Pâques est passé. Je suis en retard. Malheureusement actuellement les problèmes s’enchaînent et je n’ai pas pu faire mieux… Pardonnez les fautes et les maladresses de cette animation, je suis tellement contente d’avoir pu la faire. J’espère que vous avez tous et toutes passé de bonnes fêtes et surtout que votre santé est bonne. C’est en tous cas ce que Memphis et moi vous souhaitons de tout cœur.
Plus d’un an sans sentir mon parfum… Je ne sais pas ce que ça veut dire pour vous, mais pour moi c’est plus que beaucoup. Pénalisant. J’adore mon parfum, son odeur, son flacon aux lignes sensuelles et son bouchon évocateur. Ne plus pouvoir en profiter, l’horreur. J’ai continué pourtant tous les matins à m’envoyer un petit pschitt en ouvrant grand mes narines, en parlant à mon cerveau : “Tu la connais cette odeur, c’est Jungle, mon parfum bien aimé. Allez fais un effort, permets moi de le sentir. Allez, je t’en prie !”. Rien, pas la moindre senteur pendant des mois. Et tout d’un coup alors que j’allais désespérer et me résigner … Enfin je le retrouve, je ris, je pleure, je m’en enveloppe, je me roule dedans… Jungle, mon amour est revenu, je l’ai retrouvé. Grand bonheur…
Les premières tentatives de peinture rupestre connues seraient apparues il y a 65.000 ans environ… Alors que les chercheurs datent celles de la grotte Chauvet à 36.000 ans et celles de Lascaux à 20.000 ans ! Dire qu’elles sont l’enfance de l’art au sens de « son début », je suis d’accord. Mais, comme le laisse entendre le sens de l’expression, penser que cela fût facile, tout simple, pratiquement les doigts dans le nez, là, je le suis beaucoup moins. Il a fallu trouver l’outil, les pigments, le support, s’adapter aux irrégularités de la roche et savoir en profiter. Dans les grottes il y avait la cohabitations avec les animaux sauvages. Pas si facile tout ça !
Ils ont dû galérer nos ancêtres, tout comme moi avec ce nouvel ordinateur que depuis 6 mois je n’ai pas encore eu le temps de mettre vraiment en service ni bien entendu d’explorer. Là je me suis quand même lancée et ça n’a pas été simple je vous assure. Tout est différent, les différents logiciels que j’utilise pour l’animation, les bruitages et le montage ont été mis à jour et ça change tout. Mais il faut bien un début à tout…
Ah non ! Ne viens pas te plaindre si je te laisse en plan ! Pour t’acheter une énorme voiture avec laquelle tu ne pourras pas dépasser le 50 étant donné que tu ne roules qu’en ville, tu m’as obligée à sacrifier les vacances. A nous les hébergements hasardeux, les hôtels bas de gamme, les sandwiches, les pizzas et autres burgers. J’en ai ma claque. Il pleut un jour sur deux, le soleil est rarissime, j’ai des ampoules plein les pieds, et tu es d’une humeur de dogue ! Si au moins tu avais choisi une destination intéressante avec des sites à visiter, de beaux paysages à contempler. Mais non, tout est plat, vide. Circulez y a rien à voir !
Alors ne t’étonne pas si je te laisse en plan. Poursuis ton chemin si tu veux. Moi je profite du confort d’une belle voiture et je prends le premier train pour rentrer. Oh j’ai oublié de te dire c’est moi qui ai la carte bleue…J’espère que tu as encore quelques billets au fond de tes poches…
Radsol ! Vilain chien ! Tu as volé la glace d’Alizé ! Tu lui a littéralement mangée dans la main… Tu sais bien pourtant qu’elle te donne toujours la fin. Petit voleur ! On ne se méfie pas assez de toi. Ça nous servira de leçon.
Zéphyr lui, c’est au figuré qu’il mange dans la main de sa copine. Il l’adore tellement qu’elle lui fait faire tout ce qu’elle veut. Heureusement elle n’a pas de folles exigences.
Comme d’habitude, mais avec de plus en plus de difficultés, Memphis la petite chienne et moi venons vous souhaiter un Joyeux Noël. Difficile en effet de trouver une idée originale chaque année et ensuite de la réaliser : je ne rajeunis pas. La mémoire se fait plus hésitante, les mains de plus en plus malhabiles et les circonstances dans lesquelles je travaille n’arrangent rien. Donc pardonnez moi si cette animation n’est pas extraordinaire : je suis quand même arrivée à la faire, pour vous et pour moi aussi…
Joyeux Noël à tous et toutes et pensez à moi quand vous lèverez la tête pour regarder la Grande Ourse
Vraiment c’est trop tentant. Aller s’enfermer quand le soleil brille, que les oiseaux chantent en se balançant sur des branches fleuries ? Non, non ! ce serait du masochisme alors qu’on sort tout juste d’un confinement. Tout devrait bien se passer, à moi le grand air… Et zut, il a fallu que je tombe sur maman ! Quelle malchance ! Finis les rêves d’école buissonnière.