la vie de memphis

14) De la saucisse au manchon : Quelle ivrogne !

Et, puisque je suis à côté, pourquoi ne pas m'offrir un bon planteur à la Rhumerie ? C'est un peu la cantine où nous donnons d'habitude rendez-vous avec mes copines pour déguster quelques spécialités antillaises ou le plat du jour, toujours délicieux. Parfois même simplement une grosse salade. Mais le repas est obligatoirement arrosé... d'un planteur. Ne perdons pas les bonnes habitudes. Non, non, je n’ai pas honte ! Je rentre à pied après un petit tour dans le quartier. Et je marche droit (du moins il me semble).

13) De la saucisse au manchon : Un tour en bus

Pour changer un peu, un tour en bus, le 39 qui m'emmène Boulevard Saint Germain, mon quartier de prédilection. Il n'y a pas trop de monde et avec mon gros bandage, je n'ai aucune peine à avoir une place assise. C'est une promenade bien agréable qui me permet de voir le quartier sous un autre angle.

12) De la saucisse au manchon : Et marcher, marcher, marcher...

C'est un besoin physique chez moi. J'ai besoin de me dépenser. La rue de Vaugirard, je l'ai arpentée dans tous les sens. J'ai même été un jour de son départ, Porte de Versailles jusqu'à l'autre extrémité, Boulevard Saint-Michel. Et c'est la plus longue rue de Paris. La rue Lecourbe toute proche et les petites rues adjacentes n'ont bientôt plus de secrets pour moi non plus. Je trouve même un marchand d'articles de peinture qui me dépanne en carnets de dessin. Et, Paris est décidément petit, je rencontre un voisin qui travaille dans le quartier !

11) De la saucisse au manchon : Faire un tour au marché

J'ai toujours aimé les marchés et celui de la rue de Vaugirard est intéressant avec son mélange de fringues et de denrées alimentaires. Je reviens avec un joli bouquet de fleurs. C'est interdit ? Tant pis, j'assume et je risque le coup. La vie est trop triste sans fleurs… Les soignants ont gentiment fermé les yeux et peut-être même changé l’eau des fleurs

10) De la saucisse au manchon : Il faut quand même mettre le nez dehors.

Problème, énorme problème. J’ai envie et besoin de sortit, de marcher. Mais le froid est revenu brutalement en cette fin de mois de mai. Je n'arrive pas à enfiler la manche de mon manteau au-dessus de l’énorme bandage. Deux gilets empilés sur la robe, une grosse écharpe et on peut affronter la température extérieure avec le manteau sur l'épaule. A la guerre comme à la guerre.

9) De la saucisse au manchon : Dessiner…

Je dessine déjà une partie de la journée, mais là c'est différent. Même si l'accoutrement est le même que pour le modelage, je me lance dans une reproduction au fusain. Et je n'ai jamais été aussi contente du résultat...