la vie de memphis

Encore des expressions. Sans tendre l’oreille : Etre au parfum

Et oui, je suis au courant, je suis au parfum. ne t’en fais on me l’a dit, le bouche à oreille a fonctionné. Si ce n’est lui, c’est le téléphone arabe..

• Mais pourquoi me dis tu que je m'inonde de parfum, que j'en mets des quantités. Absolument pas. je n’aimerais pas qu’on puisse me suivre à la trace, même celle de mon parfum. Quant à m'en passer. Jamais. Plutôt me priver de manger !

Encore des expressions. Et la boule : Perdre les pédales.

Le pauvre ! Il a complétement perdu les pédales, perdu la boule. Non ce n’est pas la maladie d’Alzheimer. Chez lui ça n’a rien à voir avec la mémoire. et à son âge ce serait un cas rarissime. Il a simplement perdu le nord…

• Il s’emmêle complétement les pédales, il mélange tout. Il ne reconnaît plus ses amis. Il les confond.
• Ce serait dû au stress d’après les médecins. Pourtant il avait mis la pédale douce, il avait ralenti dans son travail.
• Mais auparavant, il était sans cesse en train d’appuyer sur la pédale, d’accélérer son activité. Actuellement il est au repos complet.
• Espérons que très vite il arrêtera de pédaler dans la semoule, de perdre le fil. C’est du moins ce que je lui souhaite. Un garçon si gentil, si travailleur, si serviable…

Encore des expressions. Eurêka : Avoir un flash.

Youpi ! J’ai trouvé. Une illumination, un flash. Depuis une semaine je cherchais où je pouvais bien avoir mis mon appareil photo. Evidemment, chose mortelle pour moi, j’avais fait des rangements. Et dans des conditions pareilles, comment voulez-vous retrouver vos petites affaires. Dans mon aimable (!) désordre je sais où se trouve chaque chose. Mais là … Enfin, soudain, un éclair (de flash me direz-vous) et j’ai été droit au tiroir où je range ma petite lingerie. Ouf ! Me voilà soulagée.

• Memphis sur le tapis rouge, sous les flashs des photographes : https://youtu.be/-D-V_D50c4w

Encore des expressions. Pourtant je ne lui ai rien fait : Envoyer au bain.

Il m’a envoyée au bain, j’oserai presque dire envoyée me rhabiller. Remise à ma place, laquelle semble pour lui être tout en bas de l’échelle.

• Encore, qu’il me dise que j’ai besoin de me remettre dans le bain je veux bien. Tout va tellement vite actuellement qu’une remise au courant presque perpétuelle est nécessaire. Pas sûre d’ailleurs que lui le fasse.
• Mais là, il jette le bébé avec l’eau du bain. Il rejette tout en vrac… Tant pis, j’irai voir ailleurs, en espérant rencontrer des gens plus ouverts et qui m’apprécieront peut-être. Sait-on jamais.

Encore des expressions. tu te prends pour un footballeur : Avoir le melon

D’accord, tu as eu une note excellente, mais ce n’est pas pour ça que tu dois avoir le melon, la grosse tête. Réservé aux footballeurs qui s’imaginent que parce qu’ils ont beaucoup d’argent et une gloire peut-être éphémère ils ont tous les droits. A quelques exceptions près ils ont davantage de morgue et de suffisance que de culture ou de cervelle. Parfois même ils en sont ridicules. Pas aimer le foot, moi ? Erreur, ce sont les footeux que je n’apprécie pas beaucoup. Ceux qui sont là pour parader et qui ménagent leurs efforts : de toute façon ils seront (grassement) payés…

Encore des expressions. Même pas mal : tomber sur une pépite

Ton père m’a dit être tombé sur une pépite, quelque chose de rare et précieux, dans une brocante. Quoi ? Il était excité comme une puce, tellement énervé qu’il en bafouillait et je n’ai pas très bien compris de quoi il s’agissait.

• Pourvu qu’il ne tombe pas de haut, qu’il ne déchante pas.
• Des faux et des copies, il y en a plus que des originaux, ça tombe sous le sens, c’est évident.
• On tombe souvent dans le panneau, on se laisse avoir.
• Surtout quand on est un collectionneur et que la trouvaille semble tomber à pic, arriver au bon moment.
• Quant à moi, je tombe de sommeil. Oui, oui, j’ai très sommeil.
• Ne prends pas cet air de tomber des nues, d’être ébahi. Tu sais bien que je suis insomniaque et donc très fatiguée.
• Non, n’ait pas peur, je ne vais pas tomber dans les pommes, m’évanouir. Je vais me traîner jusqu’à mon lit, m’étendre et comme d’habitude ne pas arriver à m’endormir. J’ai une admiration immodérée pour les gens qui arrivent à faire la sieste et surtout je les envie… Les veinards !

Encore des expressions. Un peu trop.. fumeuse : Déclarer sa flamme

Elémentaire ma chère Memphis ! Aujourd’hui, Saint Valentin, c’est le jour ou jamais pour qu’il te déclare sa flamme, son amour. Après…

• Au début, tout feu tout flamme, plein d’ardeur, d’enthousiasme
• Des bisous, des câlins pour attiser la dite flamme, faire grimper le thermomètre.
• Plus tard, de temps en temps, un resto, un bouquet pour entretenir la flamme, montrer qu’il lui arrive de penser encore à toi.
• Et puis un jour, ras-le-bol. Le bel amour tombe en flamme. Terminé, fini. “Adieu je t’ai assez vue. Tu as vieilli (moi aussi d’ailleurs mais évidemment pas autant). Le monde est plein de créatures sublimes prêtes à m’accueillir dans leurs bras et dans leur lit”.
• Tu me quittes ? Un de perdu… Mais attention, pas de retour de flamme. Inutile de sonner à ma porte avec 12 douzaines de roses rouges et l’intention de te réinstaller chez moi. Quand c’est fini, c’est fini. tiens ça me fait penser à la chanson de Léo Ferré https://www.youtube.com/watch?v=hFsAwKS6DuU

• D’accord, je t’ai fait un scénario catastrophe. Pas très sympa… Allez, oublie et profite au mieux de cette journée que je te souhaite très belle.

Voulez-vous voir “Valentin” déclarer sa flamme ? https://youtu.be/j9AJhS9h4bg

Encore des expressions. Ça flashe : Haut en couleurs On peut dire que c’est un personnage haut en couleurs, truculent, drôle tout ce qu’on veut sauf banal. D’emblée son physique, ses vêtements, son aspect annoncent la couleur dévoilent sa pers

On peut dire que c’est un personnage haut en couleurs, truculent, drôle tout ce qu’on veut sauf banal.

• D’emblée son physique, ses vêtements, son aspect annoncent la couleur dévoilent sa personnalité et ses intentions.
• Il faut s’attendre à en entendre de toutes les couleurs. des vertes et des pas mûres. Une bonne dose de verdeur de langage ne lui fait pas peur.
• De quoi faire passer par toutes les couleurs les personnes pudibondes. Il y a des risques de les voir s’enfuir, rougissantes en se bouchant les oreilles.
• Il te parle de tout et surtout de la couleur du temps, de la situation actuelle, son cheval de bataille.
• En réalité tout cette faconde et ces provocations ne sont qu’un masque : sous couleur d’être “une grande gueule”, il cache timidité et gentillesse.

Encore des expressions. Ou de robe : Changer d’avis comme de chemise

Franchement, est ce que tu sais ce que tu veux ? Tu change d’avis comme de chemise (ou moi de robe). Tu avances, tu recules, tu dis “oui” et puis “oui mais” et de nouveau”oui” et tu termines par “non”. Impossible de connaître ton avis avec certitude. par contre tu pourrais briguer un portefeuille de ministre dans le gouvernement actuel. Tu y aurais vraiment ta place.

• Quand tu es au mieux, comme cul et chemise avec Pierre, tu adoptes son avis et quand c’est avec Paul, c’est lui que tu veux satisfaire.
• Bon sang ! Il faut bien sûr écouter l’avis des autres et parfois se ranger de leur côté. mais après avoir réfléchi. Pas d’accord ? Alors il fait avoir le courage de ses opinions, même si tout le monde pense l’inverse.
• En attendant, va donc mouiller ta chemise, travailler. Tu as un exposé à terminer et ce n’est pas en baillant aux corneilles qu’il va progresser.

Regardez Memphis changer d’avis, pardon, de robe : https://youtu.be/Jk8vHOgHf4M

Encore des expressions. Et vive la mariée : Etre à la traîne.

Tu m’énerves, tu es toujours à la traîne. toujours en retard et dans nos jambes, derrière nous, Un peu comme dans la chanson de Dranem ici chantée par Henri Salvador https://www.youtube.com/watch?v=5uCgpkfD-3w

• Va donc traîner tes guêtres ailleurs. Fais nous de l’air, parce que là, tu commences à nous le pomper l’air.
• Mais non on ne traitera pas de traine-savate, oisif et désœuvré.
• Quant à moi, je traîne une casserole, une bêtise, un truc enfantin. Au mariage de ma tante, mon frère Jacky et moi étions garçon et fille d’honneur, chargés de soutenir la traine de la mariée. Et en rentrant à l’église, qui a débuté, je n’en sais rien mais c’était certainement mon frère : j’étais une petite fille sage… Toujours est-il que nous avons commencé la castagne à coups de bouquets. La traîne de la mariée a dû en prendre un coup.
• Et comme la nouvelle de nos exploits s’est répandu très vite, comme une trainée de poudre, inutile de vous dire que on ne nous a plus jamais sollicités à des mariages.