la vie de memphis

Encore des expressions. Comme un cactus : Mettre du piquant

Une vie monotone, sans relief, comme c'est triste. Vite mettons-y du piquant quelque chose qui stimulera notre intérêt et notre curiosité. Visuel, auditif, tactile, intellectuel, peu importe. Quelque chose d'inattendu qui nous apportera la joie de la découverte ou de la re-découverte.

A bientôt. Je vous attends

Terminée la rediffusion de ma série sur le franglais "Des mots pour le dire en français". Je vais donc revenir aux expressions françaises : j'en ai encore quelques unes à vous proposer. Et d'autres rediffusion également en cas de panne d'inspiration : "L'abécédaire de Memphis" de janvier 2006, ou "Les dérapages d'Alizé, masculin féminin le sexe des mots" d'avril 2010, ou encore mes deux séries sur la pub ; "Memphis fille de pub", de mai 2006 et "La pub, pas seulement des images, des mots aussi" de décembre 2006 sur les slogans publicitaires, Plus récent, "Memphis et les homonymes de janvier 2008... Vous voyez, ce n'est pas encore demain que Memphis vous quittera. Elle vous attend… http://memphis.typepad.com

Des mots pour le dire en français. Conclusion: Gardons nous du franglais ou gardons le franglais?

Tout d’abord, je ne suis ni xénophobe, ni anglo ou américanophobe. Par contre, j’aime infiniment la langue française. Je ne dis pas qu’elle est actuellement polluée par le franglais mais plutôt qu’il y a un “mariechantalisme” et un snobisme qui font que certaines personnes ne savent plus s’exprimer sans se croire obligées d’employer un mot franglais sur deux. Mais, en dehors de ces cas -très courants dans la presse féminine- il ne faut céder ni à l’intransigeance, ni à la panique. Il y aurait d’ailleurs dans la langue anglaise plus de 25% des mots issus du français et en particulier du vieux français. Rien d’étonnant à cela : il suffit de se souvenir que Guillaume le Conquérant fut couronné roi d’Angleterre en 1066 et que, avec lui, la langue française fit son entrée à la cour d’Angleterre. A sa suite, et pendant trois siècles, les reines furent toutes d’origine française et ont évidemment amené avec elles, leurs suivantes et leur cour. Auparavant, au moment des invasions romaines, la langue anglaise s’était en partie construite avec des mots de racine latine. Tout comme le français. Et si nous empruntons actuellement à l’anglais, ce ne serait paraît-il pas plus de 5% de notre vocabulaire. A dire vrai, ce pourcentage me semble inférieur à la réalité... Faut-il réellement combattre cette mini-invasion, tant qu’elle reste à ce point minime ? Faut-il vouloir à tout prix “franciser” ces expressions, comme le souhaitait René Etiemble, quitte à sombrer dans le ridicule ? Depuis les années 70, le gouvernement intervient dans la terminologie officielle avec quelque succès. Depuis1996, certains termes sont d’emploi obligatoire dans les services d’Etat et les établissements publics. La DGLFLF (www.dglf.culture.gouv.fr/) élabore la politique linguistique gouvernementale et veille au respect de la langue. Car, comme le dit la Constitution dans son article 2 “la langue de la république est le français”. Et certains mots étrangers sont devenus tellement courants qu’ils semblent aujourd’hui presque français. Donc un peu de tolérance ! Peut-être s’agit-il d’un enrichissement ?

Des mots pour le dire en français. Z comme Zip

Le “zip” est le moyen le plus pratique pour “zapper” l’opération hasardeuse du boutonnage dans le dos. Aucun rapport bien sûr, mais, dans un autre ordre d’idée il est aussi utile que le “zoom” d’un appareil photo. Je vous le disais bien, ça n’a rien à voir, sinon la lettre initiale, ce “Z” qui va terminer la série de “Memphis et le franglais”.

Des mots pour le dire en français. y comme yatch

Dans un “yatch”, on peut trouver des “yankees” “yé-yé” aussi bien que des “yupies”. par contre, ce n’est pas un endroit recommandé pour un” yearling”.

Des mots pour le dire en français. X comme Xérox

Vous en connaissez, vous, des mots franglais commençant par “X”. J’avoue, piteusement que ce n’est pas mon cas. Et, ce n’est pas faute de chercher; Laurent m’a soufflé un néologisme. Pourquoi pas, après tout? Puisque “Xérox” signifie aussi bien photocopie que photocopier, je vais aller à la “xérox” après un petit détour à la machine à café et pendant que le travail se fera, j’irai tailler une petite bavette avec les copines. Désolée: peut pas faire mieux. Mais si vous avez une petite idée, je l’accepterai avec reconnaissance... Pour en revenir à Xérox, c’était au départ une société de produits photographiques, Haloid, qui s’est intéressée à la xérographie et a conçu le premier photocopieur, baptisé...XéroX. Plus tard, à l’origine de l’interface graphique de la souris et des icônes et incapable d’exploiter ses idées, il se les fera plus ou moins chiper par Apple Computer et sera donc à l’origine du “Macintosh”!

Des mots pour le dire en français. W comme wagon

Partir en “wagon-lit” en “week-end”, c’est merveilleux (un “must”!). On peut y écouter son “walkman” en buvant un “whisky”. Ou regarder un “western” sur le “web”, grâce à son ordinateur. J’y pense: il faut absolument que je contacte mon “”webmaster”. J’ai un énorme problème, de quoi allumer mon “warning”. Il faut aussi que je fasse réparer ma montre “waterproof”, celle qui je ne devrais pas mettre quand je fais du “water-polo”.

Des mots pour le dire en français. V comme Vamp

Non ! Une “vamp” qui vient tourner un “vidéo-clip”, son “vanity-case” à la main, n’arrive pas dans un “van”! Excepté dans les “vidéo gags”. Il faut se dire qu’il s’agit d’un “VIP”. C’est aussi incompatible pour elle que de pratiquer le “volley-ball”. A plus forte raison si elle est habillée en “vintage”…

Des mots pour le dire en français; U comme Uppercut

Cet “uppercut” a failli m’envoyer “underground”. Mais je vais quand même pouvoir aller faire un tour à l’ "usine-center”. Je viens juste d’apprendre ce qu” est l’ "ufologie”: c’est l’étude des “unidentified flying objects”, autrement dit, les OVNIS. Me voilà “update”!à

Des mots pour le dire en français : T comme Top

Oui, je suis au “top”, et même au “top niveau”. Du haut de mon mât de cocagne, je domine la situation, habillée de mon “tee-shirt”, mais sans mon “teddy-bear”. Tout à coup, ça a fait “tilt”. J’ai pris un “ticket” et je me suis lancée, pour faire un “test” comme dans un “tank”, sans aucun “training” préalable. J’étais arrivée en “tramway”. D’accord, ça ne fait pas très “top-model”, plutôt “teen-ager”. Sur le trajet j’ai vu des quantités de “tags” en “technicolor”. C’était “trash”! Mon “timing” était parfait, mais en descendant, j’ai du mettre ma veste de “tweed”. C’était ça ou danser un petit “twist” pour me réchauffer…