la vie de memphis

Les nouvelles expressions de Memphis : Comme celle du soldat inconnu : Raviver la flamme.

Il n’y a pas que celle du soldat inconnu que l’on puisse raviver, ma chérie. Il y a aussi la flamme, l’amour faiblissant d’un mari, d’un amant.

• Par différents moyens que tu apprendras très vite, je te fais confiance, on peut rallumer le désir. Et donc, provoquer un retour de flamme.
• Tout feu tout flamme, plein d’ardeur, comme justement au début d’un amour.
• Quand je te dis, en riant bien sûr car tu es encore un peu jeune, que ton copain t’a déclaré sa flamme, il n’est question ni de douane, ni d’allumettes ou autre briquet, mais toujours d’amour.
• Par contre, la bonne Jeanne d’Arc quand elle a été livrée aux flammes a bien été brûlée. Comment ? “Tu ne sais pas qui c’est celle-là” ? Honte à toi ! Lis au moins ceci : http://www.linternaute.com/biographie/jeanne-d-arc/biographie/
• Un avion tombe en flammes lorsqu’il a été abattu par l’ennemi.
• Mais si tu descends en flamme tes amis, si tu dis du mal d’eux, ne t’étonne pas de ne plus en avoir.
• Ah bon ! On t’a dit que tu semblais habitée par une flamme intérieure ! Et évidemment tu t’inquiètes, te voyant déjà emmenée au service des grands brûlés. Ne crains rien, je pense qu’on a voulu te dire qu’une forte motivation psychologique te poussait vers ton but.
• Mais non tu n’encourras pas les flammes de l’enfer, ni la damnation éternelle, ni une énorme punition, en te gavant de gâteaux. Tout au plus une bonne indigestion. Bien méritée d’ailleurs ! A-t-on idée d’être aussi gourmande et vorace ?...
• Pour mémoire, je te rappelle que nous avons déjà parlé de “jouer avec le feu” et de “avoir le feu au cul”. Les archives, c’est juste-là, à gauche.

Les nouvelles expressions de Memphis : Un crapaud changé en prince charmant : D'un coup de baguette magique.

Oui, le rêve. D’un coup de baguette magique, comme par sorcellerie, tu peux réaliser de vrais miracles. Et, merveille des merveilles, tu trouves ce genre d’accessoire sur internet (http://www.twenga.fr/dir-Jeux-Jouets,Deguisement-et-spectacle,Baguette-magique) A nous la réalisation de tous les vœux ! Fastoche, comme tu dis. Les fées, dans les contes étaient toutes munies d’une baguette http://expositions.bnf.fr/contes/arret/ingre/indfees.htm. Et celles de Disney ne font pas exception, pas plus que les magiciens d’ailleurs ( ne soyons pas sexiste!) : Cendrillon, la Belle au bois dormant, la fée Clochette de Peter Pan, Merlin l’enchanteur. Et sous la baguette, magique, bien sûr d’un chef d’orchestre, l’apprenti sorcier de Paul Dukas que tu retrouveras dans Fantasia. Et maintenant , c’est le règne de Harry Potter. Si tu veux t’amuser et apprendre au moins un tour pour épater tes amis, je te conseille d’aller te promener sur ce site : http://www.magie-prod.com/histoire-des-magiciens.htm . (C’est dans “atelier de magie”, “exemple de fiche technique”. Je suis gentille avec toi, je t’épargne des recherches...)

• Tes cheveux sont aussi raides que des baguettes de tambour. Tu es très jolie, mais on ne peut pas dire que tu ressembles à un angelot bouclé ! Chacun son style.
• Ton frère mène ses cousins à la baguette. C’est lui qui commande, il est le chef et pas question de faire autrement que comme il l’a dit. Na !

Les nouvelles expressions de Memphis : Papa, c’est loin l’Amérique ? Rame, mon fils : quelle galère !

Dans quelle galère me suis-je embarquée ? Dans quel guêpier me suis-je fourrée ? Des embrouilles en perspective. Des histoires à n’en plus finir. J’ai vraiment eu une mauvaise idée de me lancer dans ce bazar. Me voilà embourbée jusqu’aux yeux !

• Qu’allait-il faire dans cette galère (Molière les fourberies de Scapin http://pagesperso-orange.fr/rene.ernst/Maitres_Valets/Moliere_Scapin_II_7.htm ) Le leitmotiv de Géronte à Scapin. Je ne suis pas la seule à faire des sottises...
• Vogue la galère advienne que pourra, alea jacta est... Qu’il arrive ce qu’il doit arriver. Qui vivra verra...

Les nouvelles expressions de Memphis : Tu n'es plus un bébé : A pisser dans sa culotte.

Il n’y a pas que les bébés et les vieillards qui font pipi dans leur culotte ou plutôt dans leur couche. C’est une chose qui peut arriver à tout le monde à l’occasion d’un effort ou d’une crise de rire ou de toux. Chez les femmes qui ont eu des enfants particulièrement. Le périnée étant fragilisé par le poids qu’il a eu à supporter pendant la grossesse remplit moins bien son rôle et les sphincters ont tendance à se relâcher http://www.aufeminin.com/mag/maman/d1019/x8696.html.

• Qui a osé dire à Zéphyr, ton frère qu’il n’avait rien dans la culotte ? Ce n’est ni un lâche ni un poltron, pourtant.
• Pas du style à faire dans sa culotte, à trembler de frousse et à fuir ses responsabilités.
• Ni à baisser culotte, renoncer sans combattre.
• Qui porte la culotte de ton père ou de moi ? Qui est le dominant dans notre couple ? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question, mes opinions n’engageant que moi...
• On peut hélas avoir une culotte de cheval sans pratiquer l’équitation. C’est cet amas disgracieux de graisse ou de cellulite (je ne tiens pas à aller voir de près) qui orne, si on peut dire, les hanches de certaines femmes. Pas forcément obèses d’ailleurs.
• Et les “sans-culottes” portaient des pantalons rayés !
• Bizarrement aussi tu peux prendre une culotte en étant en jupe : il s’agit d’essuyer un revers cuisant.
• Et tu peux t’en moquer comme de ta première culotte : t’en ficher complétement.
• Ton cousin en a usés des fonds de culotte au cinéma : il y va vraiment très souvent.
• Oui, je parle de ton cousin Tungstène, celui qui a des yeux en boutons de culotte : tout ronds et brillants de malice.
• Maintenant, si tu veux poser culotte, si tu es prise d’un besoin pressant, il y a une haie derrière laquelle tu vas pouvoir satisfaire tes envies tout en respectant ta pudeur.

Les nouvelles expressions de Memphis : Plus dure, ce serait difficile : Avoir une tête de mule.

Vraiment, quand tu t’y mets, tu as une tête de mule ! Tu es têtue, obstinée. Il n’y a pas moyen de te faire entendre raison. Tout comme toi, les ânes, les mules ou les mulets sont attendrissants et sympathiques http://www.asinerie.net/index.php?lng=fr. Et ils ont du caractère. Exactement comme toi.

• Au fait sais-tu quelles sont les différences entre âne et mule ? Non ? Ce n’est pas kif kif bourricot : ils sont seulement cousins, pas tout à fait identiques. Pour t’éclairer : http://home.nordnet.fr/~mfroideval/00-QR-2005.htm .
• Désolée, je ne connais pas d’autre expression avec mule. Par contre, ce n’est pas ce qui manque avec âne :
• Tu passes d’une idée à l’autre, d’un sujet à l’autre : tu fais des coq-à-l’âne(pour le pluriel des noms composés : http://www.aidenet.eu/grammaire07C.htm) !
• Tu prêches le faux pour savoir le vrai ! Ferais-tu l’âne pour avoir du foin ? Essaierais-tu de te faire passer pour plus bête que tu n’es en espérant ainsi en savoir plus?
• Il y a plus d’un âne qui s’appelle Martin : tu n’es pas aussi unique que tu veux bien le croire. Même ton nom n’est pas non spécialement très rare.
• Quel âne bâté ! Quel idiot. Vraiment, ce gamin est stupide.
• Et avec ça, indécis comme l’âne de Buridan, tu sais, celui qui à force d’hésitation : “Je mange?”, “Je bois?”... a fini par se laisser crever et de faim et de soif.
• Il aurait bien mérité le bonnet d’âne dont on affublait les cancres autrefois.
• On dit aussi que l’âne frotte l’âne : les sots et les flatteurs se complimentent comme les deux ânes de la fable : http://www.dinosoria.com/fable_011_06.htm .
• Entre l’amateur et le professionnel, il y a de la marge : on ne fait pas d’un âne un cheval de course.
• Ne crie pas “Haro sur le baudet” ! Il est trop facile d’accuser sans preuve, sur un simple délit de “sale gueule”...
• Je déteste l’hypocrisie, ce coup de pied de l’âne. C’est moche de faire des coups en douce, d’attendre que quelqu’un ait le dos tourné pour dire du mal de lui ou chercher à lui nuire.
• Je n’aime pas non plus les gens rancuniers qui comme la mule du pape d’Alphonse Daudet ( http://www.mediatheque.cg68.fr/livre_num/mule.pdf ) gardent leur rancœur pendant des années. Et mitonnent leur vengeance à feu doux.
• Quant à toi, tu me fais tourner en bourrique. Tu me rends complétement folle.
• Arrête de faire l’âne, l’idiote !

Les nouvelles expressions de Memphis : Attention à la casse : Scier la branche sur laquelle on est assis.

Et patatras ! Si tu scies la branche sur laquelle tu es assise, tu vas avoir des ennuis. Tu avais tous les atouts pour réussir et vlan ! Tu compromets tout. Tu te coupes de ceux qui t’aidaient et te voilà cul par dessus tête et bien seule...

• J’en suis sciée, j’en tombe sur les fesses, je suis plus qu’étonnée, renversée, bouleversée : nos voisins se séparent. Eux qui semblaient un couple si uni. Comme quoi, les apparences, il ne faut vraiment pas s’y fier.
• Si tu veux te rattraper aux branches, ne me demande pas de t’expliquer à nouveau l’expression. Rappelle-toi seulement que je t’ai conseillé de ne pas choisir un saule pleureur...
• Et auparavant, je t’avais dit que “avoir de la branche” pouvait se dire de quelqu’un à l’ascendance prestigieuse ou à la belle prestance. Va donc faire un tour dans les archives pour te rafraîchir la mémoire. Et consulte le livre de Bernard Pivot sur les expressions qu'il faudrait sauver.

les nouvelles expressions de Memphis : N'aiguise pas ton couteau : Fendre le cœur.

Oh, que tu m’attristes ! Tu me fends le cœur, tu me bouleverses, tu me désoles, tu me navres, tu me chagrines. Me faire cette grosse peine juste au moment de la Saint Valentin, c’est doublement odieux ! Dans la partie de cartes de Pagnol, César répète à plusieurs reprises “Tu me fends le cœur”. Le vilain tricheur ! C’est pour essayer de faire comprendre à son partenaire qu’il coupe à cœur. Regarde plutôt : http://www.dailymotion.com/video/x842fn_marius-la-partie-de-cartes_shortfilms. J’aime quand tu as du cœur à l’ouvrage, quand tu travailles avec enthousiasme.

• Mais, comme je te connais par cœur, sur le bout des doigts, ou c’est vraiment le cas de le dire, comme si je t’avais faite, je sais que ce n’est pas le cas aujourd’hui.
• Ne fais pas quelque chose à contrecœur, sans en avoir envie, contre ton gré.
• Quand le cœur n’y est pas, quand on n’en a pas envie, le risque est de faire mal.
• Pour te donner du cœur au ventre, du courage, je te promets un gâteau au chocolat pour ton goûter.
• Evite de tout prendre trop à cœur, trop au sérieux. Il faut donner à chaque chose sa juste importance.
• Tu as mal au cœur ? Tu te sens mal ?
• Il est vrai qu’il faut avoir le cœur bien accroché, ne pas être facilement écœuré, pour supporter le spectacle que nous montrent les actualités télévisées.
• Il y a de quoi avoir le cœur au bord des lèvres, avoir envie de vomir.
• Je souhaite de tout mon cœur, de toutes mes forces, que ces pauvres gens retrouvent la santé.
• Savoir qu’ils sont pris en charge par les secours me met un peu de baume au cœur, allège un peu la peine que j’ai pour eux.

Les nouvelles expressions de Memphis : Heureusement, le sang ne coulera pas : Etre un bourreau des cœurs.

Quel séducteur ! Toutes les femmes sont à ses genoux ! C’est un vrai bourreau des cœurs. Et il n’a même pas besoin de faire le joli cœur, des grâces et des manières. Pas besoin de lever le petit doigt, de tirer des plans sur la comète. C’est sa grâce naturelle qui opère. Et ces demoiselles au cœur d’artichaut (oui, oui, je t’ai déjà expliqué cette expression : “cœur d’artichaut, une feuille pour tout le monde”) tombent comme des mouches.

• Il gagne les cœurs, il fait leur conquête sans aucune difficulté.
• Rien qu’en le voyant, les filles ont le cœur à l’envers. Elles en sont toutes retournées.
• Cela débouche souvent sur une peine de cœur, un chagrin d’amour. Quand elles s’aperçoivent qu’elles ne sont pas seules sur les rangs les pauvres chéries sont toutes tristes.
• Elles ont le cœur serré, elles ont de la peine. Le cœur gros.
• Et rien ne peut leur réchauffer le cœur, les réconforter.
• Et pendant ce temps, notre don Juan s’en donne à cœur-joie, profite de la situation et parade au milieu de sa cour ! Petit coq va ! Méfie-toi ! Un jour c’est toi qui aura le cœur brisé. Et tu n’as pas intérêt à me demander de te plaindre...

Les nouvelles expressions de Memphis :

Ils se sont éloignés. Et pourtant, la distance kilométrique n’a pas augmenté entre eux. Simplement ils se sont perdus de vue. Les liens qui existaient entre eux se sont distendus. Mais si une réelle amitié existait entre eux, un jour, ils se retrouveront et retrouveront leur complicité comme s’ils s’étaient vus la veille.Si non...

• Ne confond pas “perdre de vue” et “à perte de vue”, aussi loin que tu peux voir.
• Je ne partage pas les vues de ton père concernant l’achat d’un nouveau canapé. Nous ne sommes pas d’accord. D’après lui, ça peut attendre alors que pour moi, c’est un cas d’urgence. J’en ai plus qu’assez de ne pas pouvoir m’asseoir sans m’affaler. Il va y avoir une bataille d’arguments. Qui parviendra à convaincre l’autre ?
• Pas besoin d’être doué de seconde vue, de brancher sa boule de cristal, pour deviner que je vais encore me faire avoir. Pour avoir la paix...
• L’échange de vues, la conversation que tu as eue avec ta tante était très intéressant.
• Ton frère semble avoir des vues, être intéressé au plus haut point, par la nouvelle petite voisine. Encore une nouvelle petite copine en perspective. Décidément, c’est un nouveau don Juan que nous avons à la maison !
• Il est vrai qu’il a une manière d’en mettre plein la vue, de se mettre en valeur, de “faire de l’épate” qui peut séduire.
• Et comme souvent les petites gamines de son âge ont la vue courte, n’y voient pas plus loin que le bout de leur nez...
• Espérer que Zéphyr changera est certainement une vue de l’esprit, une pure imagination. Comme le disais Greco : http://www.youtube.com/watch?v=3PdwfO6LotY .

Les nouvelles expressions de Memphis : Tous, même le pouce : S'en lécher les doigts.

  Oh que c’est bon ! A s’en lécher les doigts. Je me régale et je n’ai pas envie d’en perdre une miette.

• Tu y mets les quatre doigts et le pouce ! Tu y vas de bon cœur. Tu te jettes sur
• ce gâteau avec une telle avidité que les personnes autour de nous vont penser
• que je ne te donne pas assez à manger. Un peu de discrétion ! Tu me fais honte !
• Il ne suffit pas de claquer dans ses doigts, de faire un signe, un geste, pour obtenir
• ce que l’on veut. Quelques stars ou milliardaires le peuvent. Mais, que c’est triste
• de n’avoir même pas à désirer !...
• Ma sœur a de vrais doigts de fée : tout ce qu’elle fait est beau, plein d’imagination
• et de poésie. C’est un régal de la voir manier l’aiguille. Une feuille de papier devient
• une œuvre d’art entre ses mains.
• Elle ne fait pas partie de ceux dont on dit qu’ils ne savent rien faire de leurs dix
• doigts. Malhabiles et incompétents.
• Tu comptes sur tes doigts les jours qui te séparent des vacances, tu es impatiente
• de partir. Je te comprends, ma chérie, ce trimestre a été long et le mauvais temps
• qui a sévi l’a rendu particulièrement désagréable. Mais tiens bon jusqu’au bout. Ne
• relâche pas tes efforts.
• Tu sais, il y a des moments où le temps, comme l’argent d’ailleurs, semble filer
• entre les doigts. Couler très vite, trop vite.
• C’est le doigt de Dieu qui est intervenu, le destin. Une force supérieure, céleste
• pour certains qui a fait que cette situation qui semblait inextricable s’est
• brusquement dénouée.
• J’avais essayé d’expliquer à ton frère ce que c’est que faire quelque chose les
• doigts dans le nez et je ne peux pas résister au plaisir de te le recopier :
• 
  
• Allons Zéphyr, ce n’est pas parce que ton père vient de te dire que tu avais fait ton puzzle les doigts dans le nez que tu dois faire comme Laure quand elle était petite ! D’accord, elle est craquante la petite fille de ma maîtresse, mais arrête de tout prendre au pied de la lettre. Je voulais dire de tout prendre pour argent comptant. Et, zut, je ne sais plus comment te parler ! Tu n’as pas fait ton puzzle en te curant le nez, ce n’est pas ce que papa a voulu dire. Tu l’as fait facilement, vite et bien. C’est tout. Et ne m’en demande pas plus pour aujourd’hui : il y a des moments où je me demande quand tu vas devenir un peu moins naïf !