Oui, oui, je te l’ai déjà dit que tu poussais comme un champignon après l’orage. Vite, tellement vite que ni tes pantalons ni tes jupes n’arrivent à suivre la cadence infernale que tu leur imposes.
- Tu pousses le bouchon un peu loin, tu exagères. Je n’en finis plus de défaire les ourlets. Quand vas-tu t’arrêter ?
- Pourquoi pousser ces cris d’orfraie ? Tes cris aigus sont totalement disproportionnés. Tu ne vas pas me dire que tu as peur d’une fourmi. La petite bête ne va pas manger la grosse, comme disait ma mère !
- Demande poliment à ton père d’arrêter de pousser la chansonnette, de nous assourdir avec ses vieilles chansons démodées. Si au moins il chantait juste !
- Inutile de le pousser à la roue, de l’encourager. Même pour rire. Pitié !
- Vous allez finir par me pousser à bout. Faire en sorte que je n’en puisse plus. Et là, je ne réponds de rien.
- Faut quand même pas pousser grand-mère dans les orties, exagérer, charrier, attiger, abuser.
- Je sens que je vais finir par pousser un coup de gueule. Me mettre dans une colère noire et hurler.