Doucement, doucement, si tu veux arriver sans tambour ni trompettes, discrètement. Tu ne veux pas te faire remarquer, tu ne veux pas faire de chichis, c’est la meilleure solution : sur la pointe des pieds.
- N’embouche pas la trompette : ne convoque pas le ban et l’arrière-ban et tu pourras rester incognito.
- Tout comme Jean de la Fontaine invite la belette de sa fable (http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/chabelap.htm) déloge sans trompette , quitte rapidement et sans bruit, la chambre de ton frère que tu avais investie.
- Qui a le nez en trompette, retroussé, dans la famille ? Personne si mes souvenirs sont exacts. Et à moins de faire faire une rhinoplastie, nous en sommes tous assez éloignés.
- Ah, les trompettes de la renommée ! Les formidables rumeurs, vraies ou inventées, qui accompagnent la notoriété. Brassens nous les décrit : http://www.dailymotion.com/video/x34p4d_georges-brassens-les-trompettes-de (ne manque pas ces deux vers :
- “Dois-je pour défrayer la chroniqu’des scandales
- Battre l’tambour avec mes parties génitales ?)
- A propos de tambour, c’est tambour battant, à la vitesse grand V, que tu as mené la négociation avec ton frère. L’un met la table et débarrasse le lave-vaisselle, l’autre dessert et range. De toutes façons, je ne veux pas me mêler de vos petits arrangements.
- Pas de quoi battre le tambour parce que tu n’as pas fait de fautes à ta dictée. Nous avions passé suffisamment de temps à la préparer.
- Méfie toi des portes à tambour. Elles tournent quelques fois un peu vite et si tu y rentre avec ton vélo comme tu en as l’habitude...
- Et pour te rappeler de bons souvenirs : http://www.momes.net/comptines/metiers/trois-jeunes-tambours.html