la vie de memphis

Bonne année !

Bonne et heureuse année à tous et à toutes !

Les nouvelles expressions de Memphis : Presque en catimini : Sans tambour ni trompette.

Doucement, doucement, si tu veux arriver sans tambour ni trompettes, discrètement. Tu ne veux pas te faire remarquer, tu ne veux pas faire de chichis, c’est la meilleure solution : sur la pointe des pieds.

• N’embouche pas la trompette : ne convoque pas le ban et l’arrière-ban et tu pourras rester incognito.
• Tout comme Jean de la Fontaine invite la belette de sa fable (http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/chabelap.htm) déloge sans trompette , quitte rapidement et sans bruit, la chambre de ton frère que tu avais investie.
• Qui a le nez en trompette, retroussé, dans la famille ? Personne si mes souvenirs sont exacts. Et à moins de faire faire une rhinoplastie, nous en sommes tous assez éloignés.
• Ah, les trompettes de la renommée ! Les formidables rumeurs, vraies ou inventées, qui accompagnent la notoriété. Brassens nous les décrit : http://www.dailymotion.com/video/x34p4d_georges-brassens-les-trompettes-de (ne manque pas ces deux vers :
• “Dois-je pour défrayer la chroniqu’des scandales
• Battre l’tambour avec mes parties génitales ?)
• A propos de tambour, c’est tambour battant, à la vitesse grand V, que tu as mené la négociation avec ton frère. L’un met la table et débarrasse le lave-vaisselle, l’autre dessert et range. De toutes façons, je ne veux pas me mêler de vos petits arrangements.
• Pas de quoi battre le tambour parce que tu n’as pas fait de fautes à ta dictée. Nous avions passé suffisamment de temps à la préparer.
• Méfie toi des portes à tambour. Elles tournent quelques fois un peu vite et si tu y rentre avec ton vélo comme tu en as l’habitude...
• Et pour te rappeler de bons souvenirs : http://www.momes.net/comptines/metiers/trois-jeunes-tambours.html

Très joyeux Noël à tous !

Que, pour vous, la hotte du Père Noël soit remplie des plus beaux cadeaux et que cette fête vous soit une occasion de joie partagée !

Est ce que ça marche (bis)

Cave Memphis ! Je craque. Je ne suis pas arrivée à publier ma note comme je le voulais. Peut-être cette fois-ci ?

Est-ce que ça marche ? Il faut que je change encore mes habitudes. Dès que je maîtrise à peu près quelque chose, typepad change ! Je voudrais pouvoir retourner à mes dessins l'esprit tranquille...

Les nouvelles expressions de Memphis : C'est vraiment peu : Manger sur le pouce.

A toute vitesse, et un peu légèrement à ton goût. Sur le pouce, c’est ainsi que nous avons mangé aujourd’hui. Avec tout ce que nous avions à faire l’après-midi et las agapes prévues pour ce soir, il était difficile de faire autrement.

• Tu dis pouce ? Tu capitules, tu veux faire une pause ? Allez, je te l’accorde. Mais n’en profite pas pour reprendre trop de forces et me le faire payer par la suite.
• D’accord, c’est agréable par moment de se tourner les pouces, de ne rien faire. Mais n’en fais pas une habitude, tu risquerais de devenir paresseuse.
• C’est invraisemblable ! Ce gamin est planté au milieu de la route, de la circulation et malgré les demandes de moins en moins patientes des conducteurs, il ne bouge pas d’un pouce : il reste complètement immobile. Peut-être est-il simplement paralysé par la peur.

Les nouvelles expressions de Memphis : Attention, danger : Jouer avec le feu.

Très bien ! Tu veux jouer avec le feu, tenter le diable ? Je t’aurai prévenue. Si tu te brûles les ailes, ne viens pas te faire plaindre. http://www.dailymotion.com/video/xp58v_cracheur-de-feu-de-fou_extreme J’ai l’impression que ton frère joue au chat et à la souris avec toi, qu’il fait

• semblant de perdre pour te laisser un peu d’espoir.
• Et moi, j’ai l’impression de jouer à cache-cache avec vous deux : vous apparaissez et disparaissez sans arrêt. Alors que j’ai besoin de vous avoir sous les yeux.
• C’est bien beau de vouloir jouer au plus fin, essayer de paraître le plus futé.
• Mais, il y a des moments où il faut jouer cartes sur table, franc-jeu. Sans rien dissimuler.
• Si tu joues à pile ou face, tu laisses le hasard décider pour toi.
• Et, sans vouloir jouer , les oiseaux de mauvaise augure, il me semble que tu prends des risques inutiles.
• Jouer la carotte n’est pas très drôle pour tes adversaires. L’enjeu est tellement faible que tu leur enlèves toute motivation.
• Jouer la montre, ne pas prendre de risques alors qu’on gagne et que la durée du jeu est limitée n’est pas non plus très sportif.
• Jouer la belle met la pression : à égalité de résultats, c’est de cette manche que dépend l’issue de la partie.
• Jouer dans la cour des grands, accéder à un échelon supérieur, tout le monde en rêve. A nous les honneurs, mais les responsabilités aussi...
• Il faut alors parfois jouer des coudes, se faire sa place, son trou, avec un peu de brutalité, même.
• Et, pas question de se la jouer, se vanter. Ce sont les résultats qui comptent et font la différence.

Les nouvelles expressions de Memphis : Sans engrais : Pousser comme un un champignon.

Oui, oui, je te l’ai déjà dit que tu poussais comme un champignon après l’orage. Vite, tellement vite que ni tes pantalons ni tes jupes n’arrivent à suivre la cadence infernale que tu leur imposes.

• Tu pousses le bouchon un peu loin, tu exagères. Je n’en finis plus de défaire les ourlets. Quand vas-tu t’arrêter ?
• Pourquoi pousser ces cris d’orfraie ? Tes cris aigus sont totalement disproportionnés. Tu ne vas pas me dire que tu as peur d’une fourmi. La petite bête ne va pas manger la grosse, comme disait ma mère !
• Demande poliment à ton père d’arrêter de pousser la chansonnette, de nous assourdir avec ses vieilles chansons démodées. Si au moins il chantait juste !
• Inutile de le pousser à la roue, de l’encourager. Même pour rire. Pitié !
• Vous allez finir par me pousser à bout. Faire en sorte que je n’en puisse plus. Et là, je ne réponds de rien.
• Faut quand même pas pousser grand-mère dans les orties, exagérer, charrier, attiger, abuser.
• Je sens que je vais finir par pousser un coup de gueule. Me mettre dans une colère noire et hurler.

Les nouvelles expressions de Memphis : Ne sors pas le fer pour : Repasser tes leçons !

Décidément, si tu sors le fer et la table pour repasser tes leçons, nous ne sommes pas sortis de l’auberge (je te parlerai bientôt de cette expression) ! Au lieu de faire l’idiote, va donc plutôt chercher tes livres de classe et révise ce que tu dois savoir pour demain. Je te ferai réciter tout à l’heure et tu pourras aller rejoindre tes copines si tout va bien.

• Ce n’est pas parce que tu n’as pas envie de parler à ta tante au téléphone qu’il faut repasser le bébé à ton frère. C’est trop facile de refiler les tâches ennuyeuses aux autres.
• Rappelle-toi, tu t’es faite repasser comme ça. Oui, oui, tu t’es faite avoir : c’est à lui qu’elle a donné un beau billet pour le remercier de sa prévenance.
• Que cela te serve de leçon, d’exemple.
• Essaie de t’en souvenir. De retenir la leçon.
• En tous cas, dis-toi bien que ce n’est pas à toi de me donner de leçon, de me dire ce que j’ai à faire. Je pense le savoir mieux que toi. Même si je ne suis pas infaillible.

Les nouvelles expressions de Memphis : Avec un col "à manger des tartes" : Etre collet monté.

Ta vieille tante est un peu collet monté ? Elle n’a rien à voir avec Karl Lagerfeld et ses cols qui pourraient servir de minerve (http://www.tendances-de-mode.com/2007/02/24/70-karl-lagerfeld) . Lui, ça fait partie de son personnage. Pour elle c’est peut-être une question d’éducation. Tu as bien sûr remarqué à quel point elle est rigide, guindée, affectée même et un tantinet snob. Elle a une allure un peu vieillotte également. Mais elle a le cœur sur la main et c’est le plus important. Quant aux cols, tu n’as que le choix, il en existe de nombreuses formes : chemisier, bénitier, en V, roulé, claudine, châle, ras du cou, marin, bateau, richelieu, col cassé, col anglais sans compter tous ceux que j’oublie.

• Les gendarmes ont mis la main au collet du voleur du portable de ton frère. Ils l’ont arrêté sans ménagements. Mais on ne peut pas dire que lui en avait pris. Connais-tu le film de Hitchcok intitulé “La main au collet” (http://www.dvdcritiques.com/critiques/dvd_visu.aspx?dvd=413 ) ?
• Les deux conducteurs qui avaient eu un accrochage se sont pris méchamment au collet : ils se sont battus comme des chiffonniers. Au point que l’un d’entre eux a été emmené à l’hôpital ! Tout ça pour une petite rayure sur la carrosserie..

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