Mais non, mais non, ce n’est pas la même illustration qu’hier ! Je me fais toute petite ici, pour me protéger devant une colère (méritée ou non). J’essaie de passer inaperçue. Ce n’est pas du tout la même attitude que celle que je pourrais avoir devant le mépris manifeste d’un interlocuteur qui me toise comme si je n’étais qu’insignifiance. Pas du tout. La tête dans les épaules, je me prépare à subir l’orage, ou comme Brassens (http://www.music-story.com/georges-brassens/video/je-me-suis-fait-tout-petit), je suis prête à me prosterner devant celui que j’aime.
- Arrête de chercher la petite bête, le minuscule détail.
- C’est une attitude petite, mesquine, qui dénote une étroitesse d’esprit dont tu n’es pas coutumière.
- Et tu risques que petit-à-petit, peu à peu, on te prenne pour quelqu’un de borné.
- Ce que tu as fait, c’est du travail à la petite semaine, trop rapide, pas vraiment soigné. Tu pensais vraiment que je n’allais pas m’en apercevoir ?
- Au petit pied ? Tu ne te lances pas vraiment. Tu fais les choses sur une petite échelle. (Cette expression me fait penser à Berthe, l’ours de Cécile que nous avions appelé ainsi parce qu’elle lui mettait toujours une de ses chaussures. Pourquoi ? En pensant à Berthe au long pied, bien que je ne sois pas sûre que à son âge elle en ait entendu parler : http://roisetreines.e-monsite.com/rubrique,berthe-de-laon,1003564.html ).
- Dans un atelier de haute couture, tu n’auras aucune difficulté à trouver des petites mains. Ce sont les ouvrières, les cousettes les moins qualifiées. Elles travaillent sous la direction de la “première main”.
- Ne sème pas ces graines de fleurs au petit bonheur, au hasard. Elles vont pousser au milieu des mauvaises herbes et tu ne pourras rien en récolter !