la vie de memphis

Les nouvelles expressions de Memphis : Avec une petite cuiller ? Se creuser la cervelle.

Et bien, tu as dû te creuser la cervelle, fournir un gros effort intellectuel, d’imagination et de mémoire pour arriver à me raconter ces salades ! On ne peut pas dire que tu sois une tête sans cervelle : tu as bien les deux pieds sur terre. Autrement dit la tête sur les épaules.

• Non, on ne peut pas dire de toi : “Elle a une cervelle d’oiseau”, elle est étourdie et elle n’y voit pas plus loin que le bout de son nez http://gaiasphere.fr/blog/?post/Avoir-une-cervelle-d-oiseau-c-est-pejoratif-vous-croyez !
• Il paraît que rester trop au soleil pourrait faire bouillir la cervelle. Te causer une insolation ? Certainement. Mais ne va pas imaginer ton crâne comme une marmite. A voir ton sourire en coin, je pense que c’est ce que tu étais en train de te représenter

!

Les nouvelles expressions de Memphis : Avec ou sans poupée : Se faire tout petit.

Mais non, mais non, ce n’est pas la même illustration qu’hier ! Je me fais toute petite ici, pour me protéger devant une colère (méritée ou non). J’essaie de passer inaperçue. Ce n’est pas du tout la même attitude que celle que je pourrais avoir devant le mépris manifeste d’un interlocuteur qui me toise comme si je n’étais qu’insignifiance. Pas du tout. La tête dans les épaules, je me prépare à subir l’orage, ou comme Brassens (http://www.music-story.com/georges-brassens/video/je-me-suis-fait-tout-petit), je suis prête à me prosterner devant celui que j’aime.

• Arrête de chercher la petite bête, le minuscule détail.
• C’est une attitude petite, mesquine, qui dénote une étroitesse d’esprit dont tu n’es pas coutumière.
• Et tu risques que petit-à-petit, peu à peu, on te prenne pour quelqu’un de borné.
• Ce que tu as fait, c’est du travail à la petite semaine, trop rapide, pas vraiment soigné. Tu pensais vraiment que je n’allais pas m’en apercevoir ?
• Au petit pied ? Tu ne te lances pas vraiment. Tu fais les choses sur une petite échelle. (Cette expression me fait penser à Berthe, l’ours de Cécile que nous avions appelé ainsi parce qu’elle lui mettait toujours une de ses chaussures. Pourquoi ? En pensant à Berthe au long pied, bien que je ne sois pas sûre que à son âge elle en ait entendu parler : http://roisetreines.e-monsite.com/rubrique,berthe-de-laon,1003564.html ).
• Dans un atelier de haute couture, tu n’auras aucune difficulté à trouver des petites mains. Ce sont les ouvrières, les cousettes les moins qualifiées. Elles travaillent sous la direction de la “première main”.
• Ne sème pas ces graines de fleurs au petit bonheur, au hasard. Elles vont pousser au milieu des mauvaises herbes et tu ne pourras rien en récolter !

Les nouvelles expressions de Memphis : Ne te prends pas pour la tour Eiffel : Regarder de haut

Ce n’est pas parce que, avec raison peut-être d’ailleurs, tu t’estimes supérieur à moi, Jasmin, qu’il faut me regarder de haut. Me toiser avec cet air méprisant, m’écraser de ta taille. Dis toi bien que s’il y a des choses que tu fais mieux que moi, il y en a d’autres... Si je n’étais pas là pour assumer le quotidien, tu ne pourrais pas t’en tirer. C’est le travail d’une femme ? Qui l’a décrété, sinon toi et quelques machos. M’as-tu déjà demandé mon avis ? Tu penses que c’est amusant et reposant, en plus de mon travail professionnel de laver, repasser, prévoir et réaliser les repas et les courses, m’occuper du ménage, des enfants ? Et d’être disponible pour toi. J’en passe et des meilleures. Un peu de respect et d’humilité, je te prie. Crois bien que, si je le pouvais, je préférerais et de beaucoup lire et dessiner, courir les expos et avoir des conversations intéressantes et instructives avec les copains plutôt que d’assumer les tâches ingrates. Malheureusement, elles ne se feraient pas toutes seules.

• Hauts les cœurs : courage. Et oui, il en faut !
• Mais, ton attitude me donne parfois des haut-le-cœur. Me dégoûte.
• Ne t’étonne pas si je ne suis pas toujours au plus haut de ma forme : au top.
• Si tu veux tenir le haut du pavé, occuper le premier rang, point n’est besoin d’écraser et de mépriser les autres. Seul compte ton mérite.
• Dans ta classe, petite Alizé, les professeurs essaient de niveler par le haut, de faire en sorte que les meilleurs entraînent les plus faibles et les tirent vers le sommet.
• Mais les résultats sont en dents de scie. Il y a des hauts et des bas.
• Parfois, je tombe de haut en voyant ton bulletin. Je suis horriblement déçue.
• Mais les conseils venant de haut, du sommet de la hiérarchie, me conseillent de rester calme et sereine. Tout peut s’arranger le mois prochain.
• Et telle que je te connais, tu peux redresser la situation haut le pied, avec facilité.

les nouvelles expressions de Memphis : Rien à voir avec une machine : Dans le plus simple appareil

Tu ne t’es pas encore préparée ? Non seulement tu n’es pas prête, mais tu es même tout ce qu’il y a de plus nue. Tu es “à poil”, bien qu’aussi glabre que ma main ! Dans le plus simple appareil... Tu me diras que c’est dans cette tenue que notre mère Eve a séduit Adam. Et que ce n’est pas forcément vilain à voir...Pas trouvé une seule expression avec “appareil”. Alors, je me rabats sur “simple”.

• Le petit garçon que nous avons vu tout-à-l’heure est simple d’esprit. Le pauvre petit n’est pas très intelligent.
• Aller du plus simple au compliqué est une bonne technique d’apprentissage. Quand tu as bien assimilé le plus facile tu peux par étapes accéder à plus difficile.
• Mais, d’une manière générale, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, rechercher la complexité quand la solution est apparente.
• Suivant l’exercice que tu as fait dans la journée, ton appétit peut varier du simple au double. Deux heures de rollers et tu cries famine alors que tu chipotes quand tu as passé le même temps devant la télévision !
• Tu as joué en simple au tennis aujourd’hui ? Uniquement contre ton frère ? Je croyais que deux amis devaient vous rejoindre pour jouer en double.
• Tu as eu l’air très intéressée par le jardin des simples où nous nous sommes promenées ensemble mercredi. Pour réveiller tes souvenirs : http://www.plantule.org/le_jardin_des_simples.html et http://www.ordre.pharmacien.fr/roi/index6.htm

Les nouvelles expressions de Memphis : Patauger dans la semoule ? Mettre les pieds dans le plat.

Je t’en prie !. Ce n’est pas parce que je t’ai dit que j’allais mettre les pieds dans le plat qu’il faut regarder avec inquiétude la merveilleuse blanquette à l’ancienne cuisinée par ta grand-mère. Je ne vais pas patauger dedans, ne t’en fais pas. Par contre, je vais dire tout ce que je pense et sans aucun ménagement à ce gamin mal élevé qui se comporte comme un goujat. Il n’en tiendra peut-être aucun compte. Mais quel soulagement pour moi de lui dire en face ce que tout le monde pense tout bas ! Je pense t’avoir parlé suffisamment de pied. Donc, je vais ratisser plus large aujourd’hui.

• Tes chevilles enflent ? Ce n’est pas un œdème. Tu pèches plutôt par orgueil. Sois donc un peu plus modeste.
• C’est toujours le cordonnier le plus mal chaussé. Il fait passer ses besoins et ceux de sa famille après ceux de sa clientèle.
• Un traîne-savate use-t-il davantage ses chaussures que le commun des mortels ? Pas forcément. Par contre sa pauvreté ne lui permet pas d’en porter de neuves ni même en bon état.
• Tu as fait tes devoirs comme une savate ou comme un sabot : sans soin, n’importe comment. Où avais-tu la tête ?
• D’accord, tu venais de te faire gronder et tu étais dans tes petits souliers, pas tout à fait à ton aise, embarrassée même. C’est du passé, il faut réagir.
• Les parents de ta copine sont des pantouflards : ils n’aiment rien tant que rester chez eux. Ils détestent l’imprévu, et même les sorties programmées. Rester chez eux, bien au chaud, devant la télé, voilà leur idéal.
• Ne leur propose surtout d’aller battre la semelle dans une file d’expo ou de cinéma : attendre en claquant des pieds ou en faisant les cent pas. Ils te diront qu’ils sont beaucoup mieux chez eux et que le jeu n’en vaut pas la chandelle.
• A ne pas me quitter d’une semelle, me suivre comme un toutou, tu m’agaces prodigieusement.
• Lâche moi donc les baskets. Un peu d’air et de distance ! Arrête de coller à mes jupes. Ta mère, ta mère ! Tu es assez grande pour savoir t’en passer de temps en temps.

Tu vas me dire, et avec raison, que mon dessin n’illustre pas tout-à-fait l’expression que je te soumets aujourd’hui. Ce serait plutôt “mettre les pieds sur le plat” (ou très exactement “le pavois”, comme les chefs francs autrefois...). Pardonne-moi cette petite entorse.

Le beaujolais nouveau est arrivé !

Le Beaujolais nouveau est arrivé ! Et, que sa qualité soit bonne ou quelconque, il sera pour Memphis et ses copains un bon prétexte pour trinquer. Alors, à votre santé !

Les nouvelles expressions de Memphis : Souple ou non : Prendre son pied.

Je sais très bien que tu es suffisamment souple pour attraper ton pied et nous faire un “pied à la main” digne d’un petit rat, mais tu es un peu jeune pour parler de prendre ton pied dans le sens éprouver un énorme plaisir sexuel. Ceci étant dit, tu peux ressentir une grande excitation à faire un jeu avec tes copines ou à regarder un beau spectacle.

• Mais, il ne faut pas tout mettre sur le même pied, et confondre jouissance et satisfaction.
• C’est inconfortable de ne pas savoir sur quel pied danser. Que faire ? Que choisir ? That is the question !
• Ta tante m’a ôté une rude épine du pied en proposant de t’emmener à ton cours de judo. En panne de voiture, je ne savais pas comment m’organiser. Elle m’a permis de résoudre ce problème et délivrée d’un poids.
• J’ai sauté à pieds joints sur sa proposition. Je l’ai acceptée sans hésitation. Merci, gentille tantine.
• D’autant plus qu’elle me l’avait faite sans traîner les pieds, de bon cœur. Je n’en suis pas étonnée : elle est toujours prête à rendre service

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Les nouvelles expressions de Memphis : Aucun rapport avec un chantier : Faire le pied de grue.

Les grues http://www.oiseaux.net/oiseaux/grue.cendree.html se déplacent lentement dans les marais. Les demoiselles dites de petite vertu font de même, mais sur les trottoirs : on les appelle quelques fois des grues... Tu l’as compris, mon expression signifie attendre en marchant, patienter en arpentant la rue.

• Tu as le pied marin : tu es à l’aise en mer, le bateau ne te donne pas le mal de mer
Le père de notre voisine a un pied dans la fosse, dans la tombe : il est très âgé, malade, pratiquement moribond  
C'est le pied : c’est agréable, tout va bien pour toi et tu m’en vois ravie.
• D’accord ton frère a joué comme un pied, accumulé les erreurs et les maladresses...
...mais sois gentille, ne lui casse pas les pieds, fiche lui la paix. Arrête de le titiller sans arrêt.
J’essaie de vous maintenir sur un pied d’égalité de faire en sorte qu’il n’y ait pas de disparité entre vous. De ne vous donner aucune occasion de jalousie en donnant plus d’importance à l’un ou à l’autre.
• Comme j’aimerais pouvoir me mettre les doigts de pied en éventail. Ne rien faire, me reposer, me détendre.
• Je suis tellement fatiguée que je crois que je vais lâcher pied : flancher, abandonner, renoncer. Je suis dépassée par les événements.
Quoi, tu me fais un pied de nez ? Par ce geste, tu te moques ostensiblement de moi. Ce n’est vraiment ni poli, ni sympa.

Les nouvelles expressions de Memphis : Sans toucher aux boules : Passer sur le billard.

Il te faudra revêtir une "petite américaine" pour cacher ta nudité et puis donner ton bras pour la perfusion. Souvent on te mettra un masque à oxygène. Tu verras ensuite une personne se pencher sur toi et te demander avec sollicitude : “Tout va bien ?” Même si tu crèves de frousse, tu balbutieras : “Oui”. Elle te dira encore : “Je vais vous en...” Tu n’en sauras pas davantage : tu as sombré dans un sommeil de plomb. Peut-être en te réveillant demanderas-tu, comme paraît-il je le fais à chaque fois : “Quand est-ce que vous allez m’opérer?”. “Mais c’est fini : vous êtes passée sur le billard”. Les anesthésies sont actuellement tellement au point qu’elles font effet très rapidement et que le réveil est beaucoup moins long et bien plus agréable qu’il y a quelques années. Et tu peux me croire, j’ai une expérience certaine en la matière, de la rupture d’anévrisme à la mastectomie, en passant par la prothèse du genou. J’en passe et des meilleures...

Les nouvelles expressions de Memphis : Ce n'était pas celui de Berlin : Faire le mur

Il faut bien l'avouer, et c'est le jour ou jamais : moi aussi j'ai fait le mur. Et c'était moi aussi pour aller retrouver mes "parents". Merci à Martine de m'avoir recueillie, hébergée (royalement, avec des croissants au petit déjeuner) et rendue à mes maîtres. Je n'ai plus jamais recommencé.