Se battre à dix contre un, je n’y tiens pas, vois-tu. Ce n’est pas ce qu’on appelle une bataille à armes égales. Les forces sont complètement disproportionnées. Battue d’avance ? Non, pas forcément : quand il s’agit d’une discussion et non d’une bagarre, les arguments d’un seul peuvent l’emporter contre la majorité. Si toutes fois celle-ci est de bonne foi.
- Ah, comme j’aimerais ne pas avoir à te dire dix fois la même chose, ne pas devoir me répéter plusieurs fois, avant d’être écoutée ! J’ai l’impression de radoter.
- Ce pauvre homme ne sait rien faire de ses dix doigts. Non seulement il est d’une maladresse inimaginable mais il est capable de rester entièrement oisif pendant des heures. Il croit certainement que la fortune vient en dormant. Si tel était le cas, le monde se transformerait en conte de fée.
- Avoir les pieds à 10h10 ou marcher les pieds en canard ? Je te l’ai déjà expliqué mais comme je suis sûre que tu auras la flemme d’aller rechercher, je me répéte : “As-tu déjà essayé de marcher avec des palmes aux pieds ? Si tu ne veux pas t’emmêler les pinceaux, il faut que tu marches comme un canard : avec les pieds tournés vers l’extérieur. On dit aussi “à la Charlot”, comme le faisait Charlie Chaplin dans ses premiers films, où il incarnait ce personnage : http://www.wat.tv/video/charlie-chaplin-temps-modernes-vrux_vrto_.html .
- On ne pouvait pas dire de ses films qu’ils ne cassaient pas trois pattes à un canard, qu’ils n’étaient pas sensationnels”.
- Ton copain t’a laissée tomber. Un de perdu dix de retrouvés ! Il n’est pas irremplaçable, loin de là. Tu t’en rendras vite compte maintenant que ton esprit et ton cœur ont retrouvé leur disponibilité.
- Le dix de der, c’est la dernière carte gagnante. Avec lui, tu remportes le dernier pli (et peut-être la partie).