
Elles sont si bonnes les fraises quand elles sont de saison
http://www.google.fr/search?source=ig&hl=fr&rlz=&q=Fraise&btnG=Recherche+Google&meta=cr%3DcountryFR&aq=f&oq= . J’ai le souvenir de celles de mon enfance, cueillies (et dégustées immédiatement, car mûries sans le moindre pesticide...) toutes tièdes de soleil. J’en rêve encore et de mon jardin, cette merveille où tu trouvais aussi bien des groseilles, des cerises, des raisins en espalier, que des asperges et des artichauts à côté des pommes de terre et des concombres. Le vieux puits en bas d’un escalier moussu ! Et les fleurs, partout, les dahlias, les glaïeuls et souvenir divin, les pivoines anciennes où j’enfouissais mon visage tout entier et les jacinthes que le lièvre de Pâques affectionnait. Dire que la personne qui a racheté la maison a fait venir un paysagiste qui a supprimé tous les dénivelés, arraché tous les bosquets, planté du buis en bordure (Oh ! Cette odeur de cimetière remplaçant celle des fleurs) et banalisé cet endroit magique. Il a vraiment ramené sa fraise celui-là. Il est intervenu à contre propos. Si je m’en étais doutée, jamais je n’aurais demandé à revoir ce qui n’était plus mon jardin.
- Non, je n’en suis pas encore à sucrer les fraises : je ne tremblote pas comme une vieillarde. Ça viendra !
- Se manier la fraise, c’est ce que nous allons être obligés de faire : nous dépêcher.
- Aller aux fraises : c’est une petite promenade avec des intentions galantes.
- A propos de fraise, quand je t’ai parlé des homonymes, je t’ai dit que c’était aussi une pièce d’habillement au 16ème siècle : http://www.art-estherbrassac.com/histoire/costume-renaissance-2.html . Il paraît que certaines personnes se faisaient faire des couverts à long manche pour arriver à se nourrir quand elles portaient une fraise. Il est vrai que le respect de la mode mène à bien des excès ! Je t’en parlerai peut-être un jour.