la vie de memphis

Les nouvelles expressions de Memphis : laisse tomber ta lampe : Eclaire moi.

Ta torche ne servira pas à grand-chose dans ce cas ! Quand la lampe du palier est en panne, d’accord. Mais actuellement, j’ai plutôt besoin d’arriver à te comprendre. Donne-moi quelques détails qui me manquent pour expliquer ces rires sous cape et ces chuchotements, peu discrets d’ailleurs, avec ton frère.

• Votre disparition de tout à l’heure pourrait bien alors m’apparaître sous un éclairage nouveau. Je pourrais le voir sous un angle différent. Avec vos idées lumineuses, je crains le pire

!

Les nouvelles expressions de Memphis : On t'entend arriver de loin : Débarquer avec ses gros sabots.

Tu ne fais pas dans la discrétion, mon petit ! On peut deviner tout de suite tes intentions et tes projets. Un peu plus de finesse : ne débarque pas avec tes gros sabots. Clic clac. Trop de bruit ! Tu es percée à jour !

• Tu travailles comme un sabot aujourd’hui : c’est loin d’être nickel !
• Quant à la chienne, elle dort comme un sabot : Il faudrait que le ciel lui tombe sur la tête pour la réveiller. C’est vrai que nous avons fait une longue promenade aujourd’hui.
• Ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval : c’est rare, c’est précieux. Ça a beaucoup de valeur. Tout comme les jambes de reine de l’Hélène de Brassens dans sa chanson “Les sabots d’Hélène” http://www.youtube.com/watch?v=QDXaGyMOgFw

Les nouvelles expressions de Memphis : Comme les bourgeois de Calais : Avoir la corde au cou

Je ne peux plus agir ! Dans cette situation, je suis pieds et poings liés. Pire : j’ai l’impression d’avoir la corde au cou. Tout comme un lasso, le nœud coulant se resserre au moindre geste et risque de m’étrangler. Se marier étant paraît-il se faire passer la corde au cou, il est peut-être nécessaire de bien réfléchir avant de passer à l’acte ! Finie l'indépendance...

• Tu sais déjà que si tu as plusieurs cordes à ton arc, tu disposeras d’un éventail de possibilités. Bien utile par les temps qui courent.
• Le travail proposé à ton oncle entre-t-il dans ses cordes ? A-t-il les capacités nécessaires pour l’accepter ?
• Il risque d’être renvoyé dans les cordes, renvoyé à son point de départ.
• Ma pauvre chérie ! Ton jean est usé jusqu’à la corde ! Tout juste si on n’aperçoit pas tes jolies petites fesse pommelées au travers.
• Ah ! J’ai touché la corde sensible, mis le doigt sur ton point faible : ta pudeur. Peut-être vas-tu maintenant accepter d’enfiler un autre pantalon.
• D’autant plus qu’il tombe des cordes. Un pluie dense et cinglante.
• Un danseur de corde, un saltimbanque se trouve parfois au sens propre sur la corde raide. Mais, si tu es dans une situation délicate, désespérée, même, on pourra dire la même chose, au sens figuré cette fois.
• Attention ! Avec ton vélo, ne prends pas les virages à la corde, trop près de l’intérieur. D’accord, le chemin est plus court, mais la courbe est aussi plus accentuée. Gare à la chute !
• A force de tirer sur la corde, de compter sur la gentillesse et l’amour de tes parents, tu vas les lasser et la punition va tomber !
• Non. Tu ne risques pas de te retrouver au bout d’une corde, pendue haut et court. Mais la tarte que tu guignes depuis tout à l’heure pourrait bien te passer devant le nez...
• Le cousin de ta copine ne vaut pas la corde pour le pendre. C’est un sale gamin qui ne pense qu’à se bagarrer et voler ses camarades.
• Il pourrait bien devenir un homme de sac et de corde : un vrai malfaiteur.
• On ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu : il y a des choses dont il convient de ne pas parler. Celles qui fâchent, qui réveillent de mauvais souvenirs

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Les nouvelles expressions de Memphis : Au point de ne plus être vue : Etre transparente.

Tu me donnes vraiment l’impression d’être transparente. Est-ce que tu me vois seulement ? Tu passes à côté de moi sans un regard, sans une parole. S’il s’agissait de me demander une faveur, prendre ton vélo pour aller chez ton amie ou rentrer plus tard de chez elle, là tu saurais me trouver. Ou si tu avais besoin “de toute urgence” de ta robe bleue qui est au repassage. Je ne suis pas là uniquement pour assurer l’intendance, ou satisfaire tous tes caprices. Je ne suis pas ta domestique. J’existe et j’entends que tu m’écoutes, que tu me parles au lieu de me donner l’impression de voir au travers de moi... Je déteste, dans la vie courante les gens qui me bousculent (je ne suis ni très grande, ni très grosse, d’accord...) sans un mot d’excuse, en faisant semblant de ne pas s’apercevoir de ma présence, comme si elles passaient au travers de moi. Et quand c’est toi qui le fais, c’est encore bien pire.

• C’est transparent ? C’est clair ? Pas besoin d’autres explications ?
• Rien de caché derrière ces opérations financières. On te dit tout à leur sujet : elles sont on ne peut plus transparentes. Tu peux avoir confiance

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Les nouvelles expressions de Memphis : En tête de la procession : La croix et la bannière

Que c’est compliqué, complexe, difficile d’arriver à se faire comprendre de toi ! C’est la croix et la bannière...

• Je pense qu’il faut que je fasse une croix dessus. Que je me résigne à ne pas y arriver. Mieux vaut oublier, renoncer.
• Et oui ! Chacun porte sa croix, a ses problèmes.
• Mais tu me cloues en croix : m’immobilises, m’empêches d’agir.
• Quand les croisés prenaient la croix, ils s’engageaient à combattre les infidèles en partant en croisade : http://fr.wikipedia.org/wiki/Croisades

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Les nouvelles expressions de Memphis : Parole de menteur : Donner sa tête à couper.

• Si on devait réellement couper la tête de tous ceux qui emploient cette expression en mentant comme des arracheurs de dents, le bourreau en aurait du travail ! La vérité si je mens !
• Aucun rapport avec perdre la tête qui signifie ne plus avoir toute sa raison.
• Il est préférable que tu gardes la tête à ce que tu fais, que tu restes attentive et concentrée.
• En particulier lorsque tu calcules de tête, que tu fais une opération sans la poser.
• Tu es parfois obligée de te creuser la tête : de faire un effort de réflexion ou d’imagination.
• Tu veux passer en tête ? Etre la première ? Ça se mérite, tu sais.
• Même si tu as la tête de l’emploi, si tu en as l’apparence, ce n’est pas suffisant.
• Mais il ne faut pas te mettre martel en tête, t’en faire outre mesure.
• Pas plus, d’ailleurs que te taper la tête contre les murs : nous ne sommes pas au mur des lamentations ici.
• Tu es tombée sur la tête, devenue folle, cinglée.
• Non, ce n’est pas la même chose que passer cul par dessus tête. Pas besoin d’explication : imagine simplement la scène.
• Je déteste quand tu fais ta tête de mule, quand tu es aussi têtue qu’un bourricot. Tu t’obstines, sans accepter ni contradiction, ni dialogue. Tête de cochon ! C’est du pareil au même.
• Tu as une tête à claques. Tu as compris sans que je t’explique. Bravo !
• Oh ! Inutile de me toiser des pieds à la tête. Quel mépris dans ce regard qui me balaie !
• Tu vas te faire faire une tête au carré : prendre une dégelée.
• A vouloir jouer les fortes têtes (les dures !), les têtes brûlées, c’est ce qui pourrait arriver. Tête de pioche, va !
• C’est ça ! Continue à me tenir tête : à me résister.
• Et te voilà qui chante à tue tête : à te faire éclater les poumons.
• C’est ce qu’on appelle “Nos chères têtes blondes” : nos enfants adorables et adorés !
• Ne hoche pas la tête, je te prie. Je pourrais en déduire que tu doutes de ce que je te dis et que tu t’en fiches pas mal. Et, plus est, que tu me méprises.
• Par contre, tu peux me faire un signe de tête pour désigner un objet que je cherche ou que tu aimerais me montrer. C’est un peu comme montrer du doigt.
• Garde la tête haute en toutes circonstances. Même si tu as fait une bêtise. Assume et ne te laisse pas humilier et dévaloriser. Tout le monde est faillible et peut faire une erreur. Ce qui est grave c’est de ne pas le reconnaître.
• Cela peut arriver même à une tête couronnée, un souverain.
• Terminons par un proverbe : “ Quand on n’a pas de tête, on a des jambes”. Si tu oublies d’acheter un élément indispensable à ton repas, par exemple, tu n’as plus qu’à retourner faire les courses !

Les nouvelles expressions de Memphis : Pour ressembler à une girafe : Se monter la tête.

Inutile de tirer dessus, tu n’arriveras pas ainsi à te monter la tête. D’ailleurs, pourquoi ? Aimerais-tu ressembler à une girafe ou à un flamand rose ? Ou à un cygne ? Tout au début de ma série, je t’avais parlé de “se prendre la tête”. Ce n’est pas la même chose que se monter la tête qui est se faire des illusions et s’imaginer plein de choses. Je t’avais cité un tas d’expressions mais sans te les décoder. Je vais me rattraper un peu aujourd’hui.

• Tu fonces toujours bille en tête : tu files droit devant sans te soucier des obstacles. Attention, ce peut être dangereux .
• Si vos bonbons vous ont coûté tant par tête de pipe c’est que chacun a été obligé de donner telle ou telle somme.
• Dans un tête-à-tête, il ne peut y avoir que deux personnes.
• Avec le vent, tu es coiffée comme une tête-de loup, aussi hérissée qu’un balai.
• Ne te regarde pas dans la glace si je te dis que tu as une idée derrière la tête. Je te parle d’une intention cachée.
• Tu as les yeux derrière la tête : tu vois tout. Surtout ce que nous voudrions te cacher.
• Tu n’es ni une tête de piaf, ni une tête de linotte. Non, tu n’es pas de ces écervelées qui oublient tout.
• Tu as la tête qui tourne ? Tu ne m’étonnes pas. A jouer les derviches tourneurs, ça devait arriver.
• Evite aussi de foncer tête basse, sans regarder. Aïe ! Il y a un mur juste en face : bonjour les dégâts !
• Et, sois gentille, ne détourne pas la tête quand je te parle. Simple question de politesse. De plus, je déteste parler à quelqu’un qui regarde ailleurs.
• Qu’est-ce-que c’est que cette tête de six pieds de long, cet air sinistre que tu prends ?
• Quelqu’un t’aurait-il pris comme tête de Turc ? Se moquerait-on de toi avec insistance ?
• Qui ? Ton frère ? Ce n’est pas très gentil. Ce n’est pas parce qu’il a une tête de plus que toi, qu’il est plus grand de quelques centimètres, qu’il lui est permis de le faire.
• Mais ne va pas te fourrer dans la tête qu’il ne t’aime pas. Ce ne sont que des chamailleries courantes entre frère et sœur.
• Le petit voisin a une bonne tête : il a l’air sympathique.
• Je crains malheureusement que ce ne soit une tête sans cervelle : il semble bien étourdi. Je pourrais te dire aussi : il n’a pas de tête.
• Par contre, sa mère elle, a la tête sur les épaules, elle est réaliste et elle sait ce qu’elle veut.
• Elle n’est pas non plus tête en l’air : elle n’oublie pas tout ce qu’elle a à faire ou ce qu’on lui a dit ou demandé.
• Elle a aussi une tête bien faite : elle est très intelligente.
• Plein d’autres expressions me viennent en tête (surgissent de ma mémoire). Mais il te faudra patienter un peu...
• Et il peut être tout à fait vrai que, à force de te monter la tête, tu en arrives à me prendre la tête : tu finis par m’agacer sérieusement avec tes idées peu réalistes.

Les nouvelles expressions de Memphis : Tu penses à Pâques ? Etre chocolat.

Un magicien se sentirait-il chocolat (dupé, trompé) en tirant de son chapeau un lapin en confiserie ? Serait-il chocolat ? Je ne pense pas. Il sait très bien ce qu’il fait et la surprise serait pour le public et non pour lui. Quant à toi, je vois bien que tu songes encore au matin de Pâques et au ramassage des œufs. Là, tu n’as pas été chocolat. Tu n’as pas été dupée. Etant donné le mal de cœur que tu as eu après, la cueillette avait dû être fructueuse...

• Cet Apollon des plages a de vraies tablettes de chocolat : il a des abdominaux bien développés et marqués. Je suppose qu’il doit être un adepte des salles de gym. Le contraire : avoir de la brioche. Et là, c’est moi qui imagine une belle brioche trempée dans un chocolat chaud et mousseux. O la gourmande ! Heureusement les rêves de brioche ne peuvent pas en provoquer une !

Et me voilà chocolat à mon tour : je n’ai pas d’autres expressions à te proposer aujourd’hui. Peut-être Momo (ou quelqu’un d’autre) va-t-elle m’en proposer ?

Les nouvelles expressions de Memphis : La prudence est mère de la sûreté : Mettre tous ses œufs dans le même panier.

Ouf ! J’ai mis de côté quelque expressions. Si j’avais mis tous mes œufs dans le même panier, tout utilisé hier, je n’aurais plus rien à te mettre sous la dent aujourd’hui. De même faut-il répartir les risques.

• A peine commencé, ce projet est arrêté, tué, dans l’œuf faute de financement. Il ne verra pas le jour.Tout comme cette affaire de malversation a été étouffée dans l’œuf : quelques pots-de vin et on n’en parle plus.
• A peine sorti de l’œuf, pratiquement encore un enfant, il prétend donner des leçons aux autres.
• C’est comme l’œuf de Christophe Colomb : simplissime, mais il fallait y penser.
• Regarde ce skieur, il a pris une position en œuf absolument parfaite ! Il est en recherche de vitesse et... Ouiiiiiii ! Il a gagné ! Selon sa fraîcheur, l’œuf, celui de la poule prend dans l’eau une position différente. Bon à savoir : http://www.bonneterre.fr/fichier/gammeproduit/lettre-bonneterre4.pdf
• Attendons le RER prochain, celui-ci est bondé : plein comme un œuf.
• L’œuf colonial ? Ce qui gonfle la chemise de certain messieurs à l’endroit de l’estomac : un petit bedon qui n’est pas uniquement le fait de l’âge : sédentarité, chère abondante et alcool y ont leur part.
• Beaucoup plus mignon, dire d’une femme qui a peu de poitrine qu’elle a deux œufs sur le plat. Attention cependant à ne pas réveiller un traumatisme et un complexe. Les seins renvoient à la féminité.
• Je t’ai déjà dit qu’il ne faut pas tuer la poule aux œufs d’or : tout gâcher et perdre par appât du gain.

Les nouvelles expressions de Memphis : La mère Poulard serait d'accord : On ne fait pas d'omelette sans casser les œufs.

Tu le sais : qui veut la fin, veut les moyens. Il est nécessaire, quand on désire absolument arriver à faire quelque chose de mettre tout en œuvre pour y parvenir. Et ça peut s’avérer pénible, douloureux même : on ne fait pas d’omelette sans casser les œufs. Tu ne peux pas avoir un résultat sans y mettre du tien : cela nécessitera quelques sacrifices. L’omelette de la mère Poulard est, elle intimement liée à l'histoire du Mont Saint-Michel : http://www.lemontsaintmichel.info/

• Pas très gentil de dire : va te faire cuire un œuf ! Manière cavalière d’éconduire quelqu’un.
• Bien sûr, si tu fais l’œuf, l’idiote, ça pourrait bien t’arriver.
• Chauve comme un œuf : tondue à zéro. Difficile de l’être davantage !
• Et tondre un œuf ? Mission impossible, il est déjà complètement lisse.

Je garde quelques expressions pour demain car...