la vie de memphis

Les nouvelles expressions de Memphis : Je sens que je suis de trop : Comme un chien dans un jeu de quille.

A voir l’accueil que tu me réserves et la tête que tu fais, je vois que je ne suis pas la bienvenue. Vraiment, j’ai l’impression d’arriver comme un chien dans un jeu de quilles. Je sens que je dérange, que je ne suis pas la bienvenue. Et bien tant pis, je ne vais pas te laisser faire toutes les bêtises possibles sans intervenir. Tu en a déjà fait bien assez...

• Nom d’un chien ! Je sens que je vais me mettre en colère !
• Garder un chien de sa chienne : la vengeance est paraît-il un plat qui se mange froid. Donc, on ne perd rien à attendre. Tout viendra en son temps
• Mais inutile d’être comme un chien enragé : d’une humeur de dogue, prête à sauter sur tout ce qui bouge.
• Etre enterré comme un chien : sans cérémonie, et sans personne pour suivre le corbillard. “Où sont les funérailles d’antan” dirait Brassens : http://fr.lyrics-copy.com/georges-brassens/les-funerailles-dantan.htm

Les nouvelles expressions de Memphis : Quel pot de colle : Suivre comme un toutou.

Un vrai pot de colle ! Tu me colles aux basques, tu m’accompagnes partout ! Laisse-moi respirer s’il te plaît. Arrête de me suivre comme un toutou ! Encore, s’il s’agissait d’un Pékinois. Mais tu es au moins du genre Léonberg adulte : http://web.me.com/domainedevercoeur/l%C3%A9onbergsdomainedevercoeur.com/Accueil.html (si, sur ce site tu vas à la rubrique “naissances”, tu verras la future copine de Memphis. C’est “Easy” qui a un ruban jaune. Et qui a déjà beaucoup changé en quelques semaines). Avec la permission de sa maîtresse : http://www.youtube.com/watch?v=gi_R7LIqzZQ On dirait une peluche actuellement, mais rendez-vous dans un an... Je t’ai déjà expliqué tellement d’expressions qui contenaient le mot “chien” que je suis un peu à court. Et si je faisais relâche aujourd’hui ? Tu m’autorises un peu de paresse ? D’autant plus que je m’arrache les cheveux en voyant les dessins sur ce thème que j’ai encore à te présenter...

Les nouvelles expressions de Memphis : Pas plus que sa maîtresse, d'ailleurs : Un temps à ne pas mettre un chien dehors.

Quel déluge ! “Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille”. Quel temps de chien ! Et dire qu’il va falloir sortir Memphis. La pauvre. Même si nous lui mettons son petit manteau imperméable (ce qu’elle n’aime pas beaucoup, d’ailleurs), elle va être trempée. Quant à nous, même à l’abri sous un parapluie... Il y a des choses plus agréables à faire...

• Ne fais pas ton chien fou : la fofolle.
• Ni tes yeux de chien battu : ne prends pas cet air triste et abattu. On va croire que je t’ai frappée alors que je t’ai juste fait une toute petite remarque.
• Parle moins fort et moins agressivement : tu aboies comme un roquet.

Les nouvelles expressions de Memphis : On se calme ! Arrête : Etre comme chien et chat.

J’ai toujours l’impression, en t’écoutant me parler, que nous sommes comme chien et chats, en perpétuel conflit. Le moindre mot est analysé pour savoir s’il ne comporte pas une intention malveillante. Et tu y trouves une occasion de querelle. De grâce, ne cherche pas midi à quatorze heures ! Je voudrais pouvoir prononcer une phrase spontanée sans être obligée de me demander ce que tu vas pouvoir y voir de dirigé contre toi. Pas de parano, je t’en prie ! Prends exemple sur certains chiens et chats qui s’entendent mieux que frère et sœur.

• A bon chat bon rat : plus le chasseur est bon, plus le gibier doit être astucieux pour lui échapper.
• C’est du pipi de chat : moins que rien, une broutille. De la roupie de sansonnet.
• De la bouillie de chat : incompréhensible. Il faudrait t’appliquer ou t’impliquer un peu plus.
• Avoir des yeux de chat : ne rien laisser échapper, tout voir.
• Les chiens ne font pas des chats : inutile de nier que tu es sa fille, tu as les mêmes traits de caractère.
• Je donne ma langue au chat : tu me donnes la solution, s’il te plaît ? J’avoue, je ne la vois pas. Ne joue pas à cache-cache avec moi, n’essaie pas de me dissimuler certaines choses.
• La nuit tous les chats sont gris : de nuit, on ne peut pas distinguer nettement les choses. Les personnes non plus, d’ailleurs. Cette vague silhouette, est ce bien celle de ta tante ? Il fait trop noir pour en être sûre.
• Dès potron-minet, les premières lueurs du jour, je pourrai te le dire, mais je ne vais pas rester ici jusque là.
• D’accord on pourrait faire une partie de chat-perché, en attendant. Tu sais ce jeu (je crois que les enfants n’y jouent plus actuellement) où le dernier qui arrive sur un perchoir a perdu.
• Allons donc faire une toilette de chat : juste nous débarbouiller, seulement le plus important. Pas forcément, uniquement ce qui dépasse. Nous nous comprenons, j’espère...
• Et ne réveillons pas le chat qui dort : n’asticote pas les gens tranquilles qui ne te demandent rien.

Les nouvelles expressions de Memphis : 10 ans de bonheur : Qui m'aime aime mon chien.

10 ans, qu’elle est entrée dans notre vie. 10 ans de bonheur partagé entre son maître et sa maîtresse. 10 ans rien qu’à nous trois : elle, son maître, mon mari et moi. Ce jour-là, il y avait aussi Lucille, mon infâme et adorable Lulu, 4 ans. Elle était venue passer les vacances de Pâques avec nous en attendant l’arrivée de sa petite sœur. Quand Edith nous a amenée Memphis, maigre, efflanquée après 3 ans de maltraitance (elle avait encore au cou la chaîne qui l’attachait au pied d’un arbre ), nous avons tous craqué : sa beauté, sa douceur, sa manière de réclamer des caresses. Et ses magnifiques yeux dorés qui nous regardaient avec tellement de confiance et d’amour déjà. Nous avions dit :” Plus jamais de chien. Ça fait trop mal quand ils s’en vont”. Il ne faut jamais dire : “Fontaine...”. Elle est entrée et elle est restée. Toujours adorable, toujours aimée de tous. Bien sûr, elle nous a fait des frayeurs énormes l’été dernier quand elle semblait vouloir se laisser mourir d’amour pour son maître malade. Mais elle a pris le dessus et si elle traîne de plus en plus la patte, nous espérons la garder encore le plus longtemps possible. Elle est ma joie et mon bonheur et sa présence m’est une aide dans les moments difficiles. Merci Memphis et bon anniversaire.

Les nouvelles expressions de Memphis : Avec Omo évidemment : Laver son linge sale en famille.

Vraiment pas utile de rameuter tout le quartier pour régler nos petits différents personnels : le linge sale se lave en famille et pas sur la place publique. Nos désaccords intéresseraient peut-être les voisins, mais ils ne les regardent pas. Donc, huis-clôt. Gardons nos querelles pour nous.

• Au cocktail, hier, il y avait du beau linge : des personnes de qualité.
• Mais pas forcément habillées avec élégance : pas obligatoirement bien lingées !
• Laver son linge ? J’espère que tu n’auras jamais à le faire : c’est purger une peine.
• On t’a humiliée en public en t’accusant à tort ? Il faut laver cet affront, exiger des excuses.
• Te voilà blanche comme linge ! Que t’arrive-t-il ma chérie ? Tu ne te sens pas bien ?
• Nous voilà dans de beaux draps : nous sommes bien mal partis ! C’est l’impasse totale.
• Quoi ? Tu t’en laves les mains : tu nies toute responsabilité ? Pourtant...
• Attends ! Je vais te laver la tête, moi, et sans shampooing : tu vas te faire gronder, engueuler comme tu le mérites.

Les nouvelles expressions de Memphis : Elle n'est pas forcément de vair (ou de verre) : Trouver chaussure à son pied

Bien sûr tu te vois déjà entourée de toutes les paires de chaussures que tu viens d’essayer dans le magasin ! Des Jimmy Choo, Manolo Blahnik, Louboutin, Pierre Hardy, Sergio Rossi et autres. Erreur, ma fille ! Pense plutôt à Cendrillon (http://lescontesdefees.free.fr/Contes/cendrillon_par_charles_perrault.htm), à un modèle fait sur mesure, rien que pour toi. Ou plus exactement à l’homme qui conviendra le mieux à ta personnalité, qui te complétera parfaitement. Celui avec lequel tu auras le plus de chances de t’entendre : ton complémentaire. Et qui ne te laissera pas tomber comme une vieille chaussure... En panne d’expressions avec chaussures. Mais...

• Lâche moi les baskets : fiche moi la paix. Un peu d’air s’il te plaît !
• Un traîne savate : un être inactif et paresseux. On a l’impression qu’il passe sa vie en pantoufles.
• Faire quelque chose comme une savate : mal.
• Un pantouflard : quelqu’un qui aime bien rester chez lui, qui n’apprécie pas énormément les sorties.
• On te dit que tu es à côté de tes pompes : tu n’y es pas du tout, tu es à côté de la plaque, à l’Ouest. Peut-être as-tu la tête ailleurs ?
• Et un coup de pompes au cul : un coup de pied aux fesses. Il y en a parfois qui se perdent...

Les nouvelles expressions de Memphis : Pour Pâques : Sonner les cloches

La clochette de l’enfant de chœur de mon enfance suffira-t-elle à faire revenir les cloches de Rome où elles avaient paraît-il trouvé refuge ? Je ne sais. Mais c’est un prétexte comme un autre pour vous souhaiter à tous et à toutes de joyeuses Pâques.

• Ce n’est évidemment pas le jour de “Sonner les cloches” à quelqu’un, de le réprimander.
• Par contre, “Se taper la cloche”, bien manger, de bons mets succulents, et boire aussi (avec modération est-il recommandé), ça, il est conseillé de le faire. Un bon gigot, d’agneau, hummmmm, je m’en lèche les babines à l’avance...

Les nouvelles expressions de Memphis : Ne prends pas les rideaux : Se voiler la face.

Je ne me lance pas dans les querelles de port du voile islamique, ma chérie. Je ne me voile pas la face, je ne refuse pas d’aborder le sujet avec toi : j’estime qu’être hypocrite ou détourner les yeux ou la conversation, n’est pas une solution. Mais, il s’agit de quelque chose de trop délicat, sensible, explosif même pour que je t’en parle ici. Mieux vaut tourner sept fois sa langue dans la bouche avant de s’exprimer à ce propos. Faire face : accepter d’affronter une situation même délicate.

• Sauver la face : garder sa dignité, au moins en apparence.
• La perdre : se ridiculiser.
• Voir la face cachée de la lune : ce qu’on ne voit pas d’habitude.
• Cela va peut-être changer la face du monde : produire un énorme bouleversement (toutes proportions gardées !).
• J’en tombe face conter terre : je tire mon chapeau.
• Examiner sous toutes les faces : chercher toutes les solutions.
• Jouer à pile ou face : compter sur une pièce de monnaie pour prendre une décision ou te départager. “Qui jouera le premier”, par exemple.
• Montrer une face de carême : tirer la tronche, autrement dit, faire la tête.
• Face de rat : injure. Personne qu’on juge méprisable.