
Si jeune et déjà si coquine ! Voyons ! Je ne te parle pas de se faire pincer les fesses ! Même si les tiennes sont bien mignonnes. Je crois que tu essaies de détourner la conversation parce que, justement tu viens de te faire pincer, prendre en flagrant délit de mensonge. Ça ne prends pas, ma fille. Si tu veux me dissimuler une bêtise, il faut être moins maladroite. Le mieux étant encore que tu n’aies rien à me cacher.
- A propos de fesses, justement : sais-tu ce que c’est que d’aller au pince-fesses ? Dans les bals populaires, les garçons ont quelques fois la main baladeuse.
- Serrer la pince : tout simplement serrer la main. Tu connais : “ Lundi matin, l’emp’reur, sa femme et le p’tit prince.” http://comptine.free.fr/ (tu trouveras là tout un tas de chansons et comptines...)
- Le petit voisin en pince pour toi : il te trouve très à son goût. Comment je le sais ? Il te dévore des yeux.
- Je me pince pour y croire : invraisemblable mais vrai, tu as rangé ta chambre et moi mon bureau !
- Tu es très pince-sans rire, ma chérie ! Tu sais te moquer de moi sans en avoir l’air. Attention quand même : il y a des limites à ne pas dépasser...
Bien que ce ne soit pas une expression : sais-tu que, en geste amical, Napoléon pinçait l’oreille de ses grenadiers quand il était content d’eux. La joue, aussi :
http://gustave.club.fr/PDF/L_imprevu_a_Iena.pdf