la vie de memphis

Les nouvelles expressions de Memphis : Même quand il n'y en a pas : Re garder voler les mouches.

Plus question de rester les bras croisés à attendre que les cailles te tombent toutes rôties dans la bouche ! Fini de regarder les mouches voler : de rester oisive. Voyons ! Ne prends pas la mouche quand je te dis ça : ne te vexe pas.

• Quelle mouche t’a piquée ? Qu’est ce qui t’arrive ?
• Toi qui ne ferait pas de mal à une mouche (pas besoin d’explication ), te voilà bien agressive, soudain.
• Tu es trop fine mouche, trop habile pour vouloir prendre les mouches avec du vinaigre. Tu sais très bien que ce n’est pas en leur disant des méchancetés que tu attireras des amis.
• Ni en jouant à la mouche du coche, en faisant semblant de te rendre utile.
• Ma réflexion a tapé dans le mille : elle a fait mouche.
• Ils ne faut pas gober les mouches : prendre tout ce qu’on te dit pour argent comptant.
• Ta vilaine écriture en pattes de mouche la rend peu lisible.
• L’odeur de ce fromage trop mûr ferait tomber les mouches : elles n’y résisteraient pas.
• Je ne veux pas entendre une mouche voler, j’exige le silence complet, pendant que je te fais écouter cette chanson de Pierre Perret : elle est maigre et a des cuisses de mouche ! Tout un programme ! http://www.clips-fr.com/regarder.php?v=2392
• Je préférerais ne pas entendre dans ta bouche : enculer les mouches. D’une manière plus élégante et polie, tu pourrais parler de couper les cheveux en quatre...
• Les coquettes autrefois se dessinaient une mouche sur le visage. Une sorte de grain de beauté pour faire ressortir la blancheur de leur teint.

Les nouvelles expressions de Memphis : Pour aller au charbon, on ne descend pas forcément dans la mine.

C’est pénible, mais il faut le faire. C’est quelques fois bien dur de gagner sa vie ! Comme les mineurs au fond des mines de charbon : http://jl.franchomme.free.fr/evolution_du_travail_du_mineur.htm Etre sur des charbons ardents : attendre avec d’impatience. Etre au supplice à force d’attente.

Les nouvelles expressions de Memphis : Pas à l'eau du ruisseau: Mouiller sa chemise.

Quand tu es un adulte et que tu as dépensé tout ton argent, tu as intérêt à travailler dur, à mouiller ta chemise, à retrousser tes manches pour te remettre à flot. Et toi, à me rendre de petits services que je te paierai à leur juste prix. Néanmoins, je te ferai écouter cette chanson de Marie Laforêt qui s’intitule “Cadeau” : http://www.dailymotion.com/video/xiyug_marie-laforet-1974-cadeau

• Tu changes d’avis aussi souvent que de chemise : un peu trop souvent à mon gré.
• Ton père est en bras de chemise : il a tombé la veste.
• Un nègre en chemise : c’est bon ça ! Une meringue enrobée de chocolat craquant. Je prends !
• Laisser jusqu’à sa dernière chemise : tout perdre.
• Se moquer d’une chose comme de sa première chemise : totalement.
• Cette expression va te faire rire (et j’aime ça) : “Etre comme cul et chemise”. C’est être très amis.

Avis... Communication importante !

Désormais, Memphis ne viendra plus vous voir que trois fois par semaine : lundi, mercredi et vendredi. Ceci afin de permettre à sa maîtresse un peu débordée de souffler un peu. A lundi, nous vous attendons...

Les nouvelles expressions de Memphis : Pour se faire taille de guêpe ? Se serrer la ceinture.

Tu vas devoir te serrer la ceinture. Tu ne vas plus rien pouvoir acheter. Et faire des économies... C’est ce qui arrive quand on n’a plus d’argent. Et dans ton cas, c’est toi la responsable, c’est parce que tu l’as gaspillé bêtement ! Tu sais, il existe de pauvres gens qui sont obligés de se restreindre alors qu’ils travaillent le plus possible et dépensent au compte-goutte. J’aimerais que tu y penses quelques fois...

• En anatomie, la ceinture scapulaire est constituée par les omoplates et les clavicules . La ceinture pelvienne par les os iliaques et le sacrum.
• Une ceinture orthopédique soutient la colonne vertébrale et en corrige les déformations.
• Les grades, au judo sont symbolisés par une ceinture de couleur différente.
• Nos ancêtres prétendaient s’assurer de la fidélité de leurs épouses en leur faisant porter une ceinture de chasteté. Ce qui ne veut pas dire qu’ils se mettaient la ceinture pendant ce temps : qu’ils restaient chastes !
• Grâce à ta ceinture de sauvetage, tu surnageras en cas de naufrage.
• Si l’eau t’arrive à la ceinture, elle ne dépassera pas la hauteur de ta taille.
• Le chemin de fer de ceinture fait le tour d’une ville.
• Une plaisanterie au-desssous de la ceinture est du genre graveleux, grivois.
• Former une ceinture : entourer.
• N’oublie pas de boucler ta ceinture en voiture. Elle te protégera en te maintenant, en cas d’accident.
• On dit que bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée : mieux vaut avoir une bonne réputation que de l’argent. Et les deux, c’est encore mieux !..

Les nouvelles expressions de Memphis : Ça va faire mal : Brûler la chandelle par les deux bouts.

Tu as brûlé la chandelle par les deux bouts, gaspillé ton argent, été très dépensière. La même expression signifiant aussi vivre intensément, abuser des plaisirs de la vie.

• Si le jeu n’en vaut pas la chandelle, il n’en vaut pas la peine.
• Economiser d’une manière mesquine : faire des économies de bouts de chandelle. Je sais bien que les petits ruisseaux font les grandes rivières, mais il y a des limites à tout !
• Tu devras une fière chandelle à quelqu’un qui t’aura rendu un énorme service. Tu seras son obligé.
• Donner un coup de pied en chandelle fera monter le ballon à la verticale.
• Aïe, après avoir pris un gros coup sur la tête, tu es étourdie, des lumières dansent devant tes yeux : tu vois trente six chandelles. Jean Nohain, aux premiers temps de la télé a animé une émission de ce nom : http://fr.wikipedia.org/wiki/36_chandelles
• Tenir la chandelle assister à des ébats amoureux sans y participer, mais sans pourtant garder les yeux fermés...

Les nouvelles expressions de Memphis : Plus rien, seulement tes yeux pour pleurer : Etre fauché.

Evidemment tu es fauchée maintenant. Ton portefeuille ressemble à un champ de blé après la moisson. Paysage de désolation : les beaux épis sont remplacés par le chaume. Il n’y a plus rien ou presque...

• La voiture a fauché un cycliste: elle l’a renversé avec violence.
• Etre fauché à la fleur de l’âge : mourir jeune. La “Grande Faucheuse”, c’est la mort.
• Il a fauché un CD au supermarché : il l’a volé. Je ne vais pas te faire de leçon de morale. Mais ce n’est vraiment pas bien !

Les nouvelles expressions de Memphis : Elles ne sont pas trouées, mais je n'ai plus un radis en poche...

Je te l’avais bien dit. Et c’est arrivé : tu as beau retourner tes poches, il n’y a plus un rotin dedans. Inutile de compter sur une rallonge d’argent de poche. Je te renvoie à Jean de la Fontaine : http://poesie.webnet.fr/poemes/France/lafontai/6.html . Ne compte pas non plus sur tes grands-parents pour te renflouer. Ils l’ont fait tellement souvent que, eux aussi ont décidé de fermer le robinet... Des expressions contenant “radis” ? Je n’en vois pas tellement ! Seulement :

• Etre creux comme un radis : ne rien avoir dans la cervelle.

Donc, je dévie vers les légumes en général :

• Raconter des salades : essayer de faire croire un gros mensonge.
• La fin des haricots : c’est trop fort !
• Soigner aux petits oignons : bichonner.
• Faire le poireau : pratiquement comme prendre racine que je t’ai déjà expliqué.
• Ramener sa fraise: intervenir hors de propos et avec prétention dans une discussion qui ne te concerne pas. Ou, arriver tranquillement, de préférence après la bataille.
• Ce film est un navet: il ne vaut rien. Il est loupé.
• Avoir de l’oseille : tu te souviens ? Avoir du blé ? C’est la même chose.
• Pédaler dans la choucroute : être complétement paumé , à côté de la plaque.
• Se refiler la patate chaude : se débarrasser des choses gênantes en les refilant aux autres.
• Ne pas valoir une cacahuète : rien de rien.
• Avoir la pêche : la forme.
• Manger les pissenlits par les racines : être mort.

Les nouvelles expressions de Memphis : Y arriver difficilement. Joindre les deux bouts.

Ce n’est pas des morceaux d’une corde que je te parle, mais bien toujours de tes petits problèmes d’argent... Le mois a un premier bout : le moment où je te donne ton argent de poche. Et un deuxième jusqu’au quel ton pécule devrait durer. Et dès le cinquième ou sixième jour, tu es dans une situation financière précaire : tu n’arrives pas à joindre les deux bouts ! Ce n’est pas dramatique pour toi, alors que pour d’autres.... Quand il faut payer un loyer, ou des remboursements de prêts, la nourriture, les transports, les vêtements et tout le reste et que dès le début du mois, tout est englouti, là alors, ça peut le devenir. Alors apprends dès maintenant à gérer tes finances...

• Un bout de chou : un petit enfant.
• Tailler le bout de gras : discuter
• Tenir le bon bout : être près d’arriver au but.
• Bout du monde : loin.
• A bout de bras soutenir
• A bout de nerfs : qui n’en supportera pas davantage.
• A bout de forces : qui n’en peut plus.
• Voir plus loin que le bout de son nez : avoir une vue globale.
• Mettre bout à bout : les uns à la suite des autres.
• Ce n’est pas le bout du monde : il y a plus difficile.
• Connaître sur le bout des doigts : par cœur.
• Regarder par le petit bout de la lorgnette : avoir l’esprit étriqué, ne voir que les détails.
• Montrer le bout de l’oreille ou le bout de son nez : arriver timidement.
• Etre à bout d’arguments : ne plus savoir que dire.

Les nouvelles expressions de Memphis : Pire que le tonneau des Danaïdes : Etre un panier percé.

Si tu te comportes comme ça avec ton argent de poche, tu ne sauras jamais gérer un budget, fillette. Tu es un véritable panier percé : l’argent rentre par un côté et ressort immédiatement par l’autre ! Et quand tu n’en as plus, tu viens pleurnicher. Ou tu t’étonnes de n’avoir jamais assez pour changer de rollers... Le tonneau des Danaïdes était un tonneau troué que les filles de Danaos étaient condamnées à remplir sans fin. Ton porte-monnaie me semble être du même style. Mais ne compte pas sur moi pur le réapprovisionner sans arrêt !

• Tu fais danser l’anse du panier, l’argent te glisse des mains. Pire que si tu le mettais au panier : à la poubelle.
• Sais tu qu’il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier? Si tu préfères, il est plus avisé de différencier ses placements, de ne pas investir tous ses fonds dans une même affaire.
• On entend quelques fois : à petit mercier, petit panier : il ne faut pas vouloir vivre au-dessus de ses moyens.
• Un panier à salade est un fourgon de police.
• Le dessus du panier : la crème, le meilleur. Tu crois acheter des fraises magnifiques et celles qui sont dessous sont pourries. Pratique courante, hélas !
• Je te réserve pour la fin : mettre la main au panier. C’est tâter les fesses..