Il y a aussi les pulvérisations, les inhalations en groupe ou individuelles. Je laisse mon esprit vagabonder pendant les soins : qu’est ce que je vais faire à manger aujourd’hui ? Y a-t-il un marché et quel jour ? Où se tient-il ? Etc. Mais malgré cela, je trouve que être bloquée à plusieurs reprises pendant une quinzaine de minutes, c’est un peu long... Il faut que je trouve une occupation, des jeux remue-méninges qui n’exigent pas de matériel. Pourquoi ne pas faire appel au vocabulaire ? Je vais chercher un mot, n’importe lequel commençant par chacune des lettres de l’alphabet. Facile et vite fait. Et si je compliquais ? Un mot débutant par aa (je me donne droit aux noms propres : le premier sera donc Aaron), et puis par ab (abri) et par ac (accès)... Quand j’aurai terminé, je pourrai employer le même système avec la lettre b et ainsi de suite. Pour changer un peu, je décide de trouver des noms d’arbres en suivant là aussi l’alphabet (accacia, baobab, cerisier), des noms de pays (Allemagne, Belgique), de villes françaises (Angers, Blois) ou étrangères ( Amsterdam, Berlin), des prénoms masculins (Adrien, Benoît), féminins ( Angéle, Berthe). Pourquoi pas des fruits, des vêtements, des objets de mobilier, des peintres ou des musiciens ? Il y a de multiples combinaisons et en trois semaines, j’en trouverai des quantités qui feront que, jamais je ne m’ennuierai pendant les soins grâce à ces petits jeux plus ou moins cérébraux.