S’adresser à Dieu, lui demander son aide, le prier, c’est plus facile à dire qu’à faire. Car, à moins d’être un adepte convaincu d’une religion, on s’aperçoit, qu’on ne sait pas à quel saint se vouer : http://www.abm.fr/pratique/religion.html ou, si vous êtes plus curieux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Non_religieux ! La formule : “Je vous en prie” marque insistance, humilité et parfois menace. C’est une autre forme de “s’il vous plaît”. Ne te fais pas prier pour rendre service, ne m’oblige pas à te le demander comme un cadeau.
Cette robe me plaît énormément. Par contre, j’ai bien peur que le prix, son coût, ne dépasse mes moyens. Si elle est hors de prix, beaucoup trop chère, je renonce. Il y a des objets de prix, de grande valeur, beaucoup plus indispensables. A combien as-tu estimé le prix du silence de ta sœur ? Que lui as-tu donné pour qu’elle ne me raconte pas tes dernières bêtises ? Il ne fallait à aucun prix, en aucun cas, que les connaisse ? Et tu voulais à tout prix, coûte que coûte, qu’elle se taise ? C’est du beau... J’aimerais te voir revenir de la distribution des prix, des récompenses, couvert de félicitations et de louanges. J’en aurais encore plus de plaisir que de toucher le montant du “Grand prix” cette course hippique spéciale qui peut rapporter gros aux gagnants comme aux parieurs.
A condition d’avoir pris, acheté, un billet. Prendre, encore un de ces verbes dont la conjugaison ne s’improvise pas. Mais tu connais maintenant l’adresse du “conjugueur” ! Prendre un objet équivaut à le saisir : prendre un vase sur la table ou un livre dans la bibliothèque. Tu prends un appartement, tu l’achètes ou le loues. C’est à prendre ou à laisser ? Tu n’as pas d’autre choix. Prendre un train, utiliser ce moyen de transport. Tu prends des nouvelles d’un malade : tu demandes comment il va. A ce sujet, n’oublie pas de prendre tes médicaments, de les ingérer. Ne prends pas tout ton temps, ne traîne pas alors que nous sommes pressés. Sinon, je vais devoir prendre des mesures. Je vais trouver un moyen de te faire te dépêcher. Il faut prendre sur soi, s’imposer à toi-même. Si tu hésites entre deux solutions, prends l’avis, demande le conseil d’un ami. A tout prendre, en fin de compte, c’est souvent préférable. Il faut prendre pitié de ceux qui souffrent, être compatissant envers eux. Voir plus malheureux que toi t’aidera à prendre ton mal en patience, à le supporter vaillamment. Ne prends pas la fuite, ne te sauve pas quand je veux te prendre en photo. Ne me prends pas la tête : ne m’énerve pas en te cachant la figure et en disant que tu es moche sur les photos. Ça ne prends pas, ça ne marche pas. Et surtout, dis-toi bien qu’il ne faut pas prendre, s’accaparer le bien d’autrui. Même en parlant d’une bricole, cela s’appelle voler !