Expliquer “mot”, n’est pas facile. C’est un ensemble cohérent de lettres servant à la représentation d’un objet ou d’une idée. En quelques mots, en abrégé, c’est ainsi que je te le définirai. Il y a des grands mots, emphatiques, des gros mots, grossiers. On peut avoir des mots, se disputer ; jouer sur les mots, donner un double sens, provoquer une équivoque. Se payer de mots équivaut à parler beaucoup et agir peu ; dire un mot à l’oreille, glisser en confidence. Avoir le mot de la fin ou le dernier mot est en quelque sorte clore la discussion. Ce qui ne signifie pas que les autres n’aient pas encore leur mot à dire, à ajouter : peut-être n’ont-ils pas dit leur dernier mot, donné leur ultime avis. Certains émaillent leur conversation de bon mots, drôles. Et il n’est pas toujours facile de connaître le fin mot, la cause véritable d’une dispute. Il est parfois préférable d’en toucher un mot, de demander brièvement à un témoin impartial. Il ne faut pas tout prendre au mot, pour argent comptant, ou au premier degré. Surtout quand des personnes se sont donné le mot, mis d’accord entre elles. Un mot, une parole, peut parfois être historique. Et les mots d’auteurs sont les formules marquantes d’un texte qu’on se répète et qui parfois passent les années et même les siècles. Dans les mots croisés, tu dois, d’après une définition trouver les lettres qui le composent et dont on te donne généralement le nombre. Il en existe de très simples, mais d’autres sont de véritables casse-tête.
Maux constitue le pluriel de mal, souffrance. Tu te souviens à quel point j’étais mal, pliée dans une malle ? Si tu as oublié, tu te reportes à la note correspondante. Je ne me donne pas tout ce mal pour rien !