Un étal, n’est pas un étalage, c’est à dire une exposition. C’est la surface sur laquelle tu disposes les denrées, périssables ou non. Personnellement, j’adore regarder les étals (attention, les étaux sont des instruments dont le singulier est “étau” !) colorés des marchands de fruits et légumes. C’est une des photos que je prends systématiquement quand je fais du tourisme. Tout comme les épices à l’étal dans les souks. C’est toujours merveilleux à voir et quelques fois à sentir.
Etaler, c’est disposer sans serrer. Au sens figuré, quand ta sœur râle parce que tu t’étales, c’est que tu occupes toute la place. “Maman ! J’sais plus où me mettre !” Chose pratique, mais qui souvent coûte cher, étaler les paiements, c’est les répartir sur une plus ou moins longue période. Quand c’est sans intérêt, c’est tout bon. Etendre de la peinture, c’est en mettre une couche généralement assez mince, comme le beurre que tu tartines sur ton pain. Etaler son savoir est en général une preuve d’orgueil: il y aune petite nuance péjorative dans l’expression. Lorsque les gens s’étalent par terre, autrement dit quand ils tombent de tout leut long peut provoquer les rires des témoins. Mais il vaut mieux, auparavant s’assurer que la personne ne s’est pas fait mal et éventuellement penser à lui porter secours. Et en marine, étaler, c’est s’opposer au vent.