Mais oui, le diable a, ou plutôt avait une morale. C’est lui qui disait à Marguerite, la bien aimée de Faust, dans le livret de l’Opéra de Gounod, écrit par J. Barbier et M. Carré
N'ouvre ta porte, ma belle,
Que la bague au doigt...
Catherine que j'adore,
Pourquoi refuser...
À l'amant qui vous implore,
Pourquoi refuser un si doux baiser ?
Ainsi ton galant supplie...
Et ton coeur l'en croit.
Ah ! Ah ! Ah !
Ne donne un baiser, ma mie
Que la bague au doigt...
Ah ! Ah ! Ah !
Mais depuis qu’il s’habille en Prada, le diable a perdu sa moralité et ne se mêle plus de donner de conseils à nos mignonnes petites. Ou, s’il en donne, il sait très bien que c’est en pure perte!