Il y a une belle route devant moi. Mais je ne sais pas encore ce que je vais pouvoir y faire. Simplement marcher sans avoir mal ? Ou courir ? Ou sauter ? danser peut-être ? Quand la douleur va-t-elle s’arrêter ? Quand mon corps acceptera-t-il de faire sien ce corps étranger ? Je ne sais pas. Et j’enrage de ne pas savoir... En attendant, je marche pratiquement normalement. Mais je n’ai pas encore testé sur une longue distance et, dès qu’arrivent les escaliers, surtout à la descente, il faut reprendre une canne. Et je souffre sans arrêt. L’année prochaine, certainement tout ira bien. Mais c’est si près et si loin à la fois...