J’en rêve: une douche. Pouvoir se laver à grande eau. La sentir couler sur tout mon corps, ruisseler. Je crois que j’y resterai des heures. Comme je saurai en apprécier la chaleur, le piquant, le bruit crépitant sur ma peau. Et puis l’odeur du gel douche, ce Dune de Dior qui me fait palpiter les narines rien que d’y penser!. Et tout se conjugue pour retarder cet instant de bonheur. On vient tout juste de commencer le traitement contre l’allergie. J’ai encore tous mes points de suture. A ce propos, je n’ai pas encore vu ma cicatrice: quand on refait mon pansement, je ferme les yeux. Ce n’est pourtant pas douloureux, mais, c’est plus fort que moi, je ne peux pas regarder...