A dire vrai, je ne connais que le Calvi de l’arrière-saison. Mais qui permet d’imaginer ce qu’est la plage au cœur du mois d’août. Bondée, les serviettes collées les unes contre les autres. Les belles estivantes seins nus et bikini réduit au maximum se font griller du matin au soir après, pour la bonne conscience, s’être tartinées de crème à indice maximum. A moins que plus prudentes ou plus aisées, elles n’aillent s’étendre sur un matelas à l’ombre d’un parasol. Dans un seau, le champagne ou la bouteille de rosé. Ou, le Vittel- menthe, plus rafraîchissant. A ma saison, nous choisissons souvent la plage du Belgodère, celle où le soleil, plus doux, s’attarde le plus longtemps. Et où la mer est tiède... Une merveille, surtout quand Paris est sous la grisaille, la pluie et le froid!