la vie de memphis

al Andalus, un train de rêve!

Un documentaire découvert par hasard a ravivé le souvenir d’un voyage magnifique: l’Andalousie à bord de ce magnifique train de luxe qu’est l’Al Andalus Expreso. Arrivée en avion à Madrid où vous attend une limousine pour vous conduire, après une traversée-découverte de la ville, au Ritz, en toute simplicité! L’après-midi pour admirer les Goya et autres Velasquez au Prado et après une nuit et un petit déjeuner luxueux, départ par la RENFE vers Séville où Vous découvrez ce train qui n’a rien à envier à l’Orient-express de la Belle Époque. Cabine Club avec une salle de douche et des toilettes privées. Indispensable car toutes les nuits se passent dans le train à l’arrêt dans des gares réservées. Ces voitures étaient celles utilisées par le roi d’Angleterre quand il se rendait depuis Calais vers la Côte d’Azur. Les repas se font en partie dans l’un des magnifiques restaurants du train ou dans des restaurants gastronomiques ou des Paradors. De Séville, départ vers Cordoue et visite approfondie de la ville avec un guide polyglotte -nous étions les seuls français. Puis, c’est Grenade, l’hacienda La Bobadilla et ses piscines grandes comme des lacs, Antequera, Ronda, Carmona avec un spectacle de chants et de danses, Xérès, Séville. Partout des cars vous attendent et vous ne pouvezt approcher d’un restaurant ou du train que le verre à la main! Les déplacements ne sont jamais très longs et la vitesse du train vous permet d’admirer le paysage. D’autant plus que des salons magnifiquement décorés vous accueillent dans leurs fauteuils moelleux. L’Al Andalus se définit d’ailleurs comme “un palais roulant”... Retour à Madrid la tête pleine de souvenirs. J’en rêve encore!

L'eau monte... Une inondation!

Quelle horreur une inondation! En quelques instants, un cours d’eau déborde et des flots d’eau et de boue se déversent chez vous. Dehors, les arbres sont emportés, les voitures sont submergées et emmenées. Les gens grimpent sur les toits après avoir essayé de sauver quelques trésors. Quand les secours vous évacuent, vous n’avez même plus de quoi vous changer. Et quand vous pouvez rentrer chez vous, c’est pour y trouver un spectacle de désolation. Et il faut évacuer l’eau et la boue et nettoyer, nettoyer encore. Vous comprenez pourquoi je n’aime pas l’eau?

Déjeuner au soleil ou déjeuner de soleil

Le beau soleil d'hier n'a-t-il duré que le temps d'un déjeuner de soleil? Il joue déjà à cache-cache avec les nuages et j'ai bien peur que ce ne soit eux qui gagnent. Enfin, cela nous a donné l'occasion d'un déjeuner au soleil dans le minuscule jardin si bien fleuri de nos amis. L'après-midi a passé comme un rêve entre une hôtesse adorable et un maître de maison qui est la gentillesse et la drôlerie faites homme. Vivement les vacances puisque nous passerons une semaine ensemble!

Faites sauter les bouchons!

Tous les départs en week-end ou en vacances, vous entendez (ou vous subissez) la même chose: des bouchons, des bouchons, des bouchons! Retenue sur la nationale x, embouteillages sur l'autoroute y. Et que dire des entrées vers la capitale, pratiquement tous les jours? Et de la circulation dans Paris avec tous les éranglements, goulets et autres? Des voies de bus avec des banquettes immenses, des voies pour cyclistes qui restreignent encore le peu d'espace laissé aux voitures. Là où, il y a peu de temps, elles circulaient sur quatre voies, elles n'en ont plus qu'une. Elles roulent au pas quand elles ne sont pas tout bonnement stoppées. Bon moyen de réduire la pollution! Ah si seulement, comme pour une bouteille de champagne, on pouvait faire sauter les bouchons!...

Franchouillarde moi? Mais oui. Et j'en suis fière!

Et oui!, je le suis, franchouillarde et cocardière, béret basque et baguette croustillante. J’aime la France, sa langue, sa culture et je revendique le droit de brandir le drapeau tricolore, de respecter orthographe et grammaire, d’apprécier la courtoisie chez un homme et la véritable élégance chez une femme. Tout ceci, sans être (trop) chauvine. Rassurez-vous, je n’en suis pas encore, comme Yvette Horner à m’habiller en bleu, blanc, rouge, ni à imposer le béret basque à mon mari ou à élever un coq dans la baignoire pour le peindre en tricolore!

Une voiture contre un camion?

Ça y est, j’ai une nouvelle voiture depuis quelques jours. Pas grosse, mais largement suffisante. Si les toutes petites voitures avaient un coffre plus grand, j’en aurais même pris une plus petite. Mon rêve était une Aygo. Mais vous n’y rentrez pas un sac de sport. A peine le cartable d’un enfant en maternelle. Il est vrai que quand je les vois passer avec leur caddie, j’ai l’impression qu’ils emportent la bibliothéque municipale. Alors qu’ils ne savent pas toujours lire. Par contre, dans ma petite voiture, il y a tout ce que l’imagination créatrice des constructeurs a pu inventer. La climat, bien sûr. Et puis des phares qui s’allument tout seuls, des essuie-glaces qui se déclenchent à la moindre goutte de pluie et qui adaptent leur vitesse eux-mêmes. Elle hurle quand je recule un peu trop, elle me prévient quand il lui manque quelque chose. Et surtout, la merveille, le siège s’adapte à ma petite taille et le volant aussi. Maintenant, je domine la route. J’ai l’impression de conduire un camion!

Un coup de boule.

Mais non, je ne vais pas vous parler encore de Zidane. Mais de pétanque. En revenant de chez le Kiné, hier, le temps était si menaçant que, plutôt que de la marche en plein air, j'ai préféré faire du tapis roulant. Et sur les écrans de télévision accrochés au mur, les Masters de pétanque. Dire que, en cette saison, normalement, la moitié de la France devrait se faire sa petite pétanque, à la fraîche. Avec, évidemment le Pastis comme enjeu. C'est un jeu vraiment très convivial où, entre copains, on accepte tous les joueurs, les bons et les débutants. N'importe quel terrain fait l'affaire, dégagé ou accidenté. Il y a même des endroits réservés où se retrouvent quotidiennement "les bons". Je me souviens de la foule de badauds admirant Yves Montand, jouant à la pétanque et faisant son numéro d'acteur sur la place de Saint Paul de Vence. Pour employer un mot à la mode et oh! combien galvaudé, c'était "historique"!

Monsieur le Président, je vous ressemble et je vous plains!

Oui, je vous ressemble: nous avons sensiblement la même taille. Et j'imagine, ce que vous allez voir devant vous le 14 juillet. Le derrière des chevaux de la Garde républicaine sera votre seul horizon! Et encore, vous avez de la chance par rapport à moi. Il y a toujours un plus grand ou une plus grande mal élevée qui se glisse devant moi. Le protocole empêche ça, pour vous. Quelle chance. en y réfléchissant, c'est peut-être pour ça que vous avez voulu être Président de la République: pouvoir admirer un tableau ou voir un feu d'artifice sans personne pour vous en empêcher... Mais il y a des excepltions et je crois que le 14 juillet en est une!

Les meilleurs...Mais, "home sweet home"

Ce sont eux, les meilleurs: les petits russes du Quatuor Atrium. Et mes maîtres sont rentrés de Bordeaux après quelques jours magnifiques: organisation impeccable, accueil chaleureux de tout le monde et surtout des gens extraordinaires de culture, de gentillesse et d'humour. Enfin, ils ont des souvenirs plein la tête et le cœur. Pourvu qu'ils ne m'oublient pas chez la voisine. Ce n'est pas que j'y sois mal, loin de là. mais "Home, sweet home"!

Va chez la voisine...

“Va chez la voisine, je crois qu’elle y est”... Non, je ne vous chante pas “Au clair de la lune”: c’est à peu près ce que m’ont dit mes maîtres hier soir. C’est 2 étages plus haut que je vais être recueillie ce week-end. Je la connais bien cette voisine, elle est sympa. Elle me donne toujours un morceau de pain en sortant de la boulangerie. Et des caresses... Donc, je suis d’accord. Et me voilà sur le palier avec sous le bras mon panier et de l’autre main mes croquettes et quand même un petit bouquet pour ma charmante hôtesse.