la vie de memphis

Vous saurez tout sur la Zizi...

Un petit bout de plume qui traînait dans le local de peinture m’a fait penser à Zizi Jeanmaire et à son “truc en plumes”. Avec ma coupe de cheveux, j’ai entendu des quantités de fois: “Si tu étais brune, on te prendrait pour Zizi” Alors, ce sera avec elle que je vais vous souhaiter de bonnes vacances, ensoleillées et détendantes. Si vous voulez feuilleter mes archives, c’est facile. Vous pouvez remonter jusqu’à octobre 2006 et ensuite, de là, en cliquant sur septembre, puis août etc, vous pourrez remonter jusqu’à février 2005 où j’ai débuté. La table des matières? la voilà:
-6 février 2005: La vie quotidienne de Memphis
-24 février: Je suis une star
-11mars: Le voyage de Memphis
-19 mai: Qui suis-je
-9 juin: L’anniversaire de Memphis
-14 juillet: Jeux d’enfants
-15 août: Memphis fait son cirque
-31 août: Si j’étais une femme célèbre
-24 septembre: Memphis fait ses valises
-29 octobre: L’accident de Zéphyr
-15 octobre: Alizé a une angine
-14 novembre: L’affaire du sac
-25 novembre: Parcours à l’IGR
-6 janvier 2006 : Jasmin a mal aux dents
-16 janvier: Une journée particulière
-31 janvier: L’abécédaire de Memphis
-5 mars: Memphis fait de la musique
-27 mars: La visite des grands-parents
-22 avril: Quand je serai grand (les professions de Memphis)
-24 mai: Memphis, fille de pub
-9 octobre: Des mots pour le dire en français (le franglais)
-6 novembre: Les 10 commandements de Memphis à son fils
-18 novembre: C’est mou tout ça (Memphis fait de la gym)
-17 décembre: La pub, pas seulement des images, des mots aussi (slogans de pub)
-février 2007: Les noms de famille (abécédaire)
-24 mars: Les expressions française expliquées à Zéphyr et Lulu
-4 juin: Mon “Marabout” à moi
Bonnes vacances et à bientôt!

Bravo et merci à la SERNAM

Qui a eu la merveilleuse idée de créer la SERNAM? La SNCF en 1970. Ses dirigeants lui confèrent la mission de transporteur de colis par le réseau ferroviaire. Sernam est alors un service public. Une organisation performante dans toute la France, dans les meilleures conditions de rapidité et des solutions adaptées à chaque situation. Proximité, disponibilité et recherche de satisfaction sont les buts principaux de l’entreprise. Le plan de transport est aussi fortement lié à l’appartenance à la SNCF. Le service s’appuie sur elle en utilisant le TGV et l’ensemble du réseau ferroviaire. Il utilise aussi à l’international les trains, les avions, les camions et les bateaux. Sernam a passé des accords avec de grandes entreprises internationales afin de renforcer la qualité de son service. Ainsi, IBM mène un projet de coopération avec Sernam afin de mettre en place un dispositif d'identification et de suivi automatique des colis à partir de la technologie RFID (Radio Fréquence Identification). Ce système permet de suivre le colis muni d'une puce électronique lue automatiquement lors des chargements et déchargements. Sernam est l’un des seuls prestataires express à pouvoir s’engager sur une livraison nationale le lendemain de l’enlèvement grâce à son réseau et à sa couverture nationale. Ces dernières années, Sernam a conduit un large programme de modernisation et a développé toute une gamme de services basés sur un savoir-faire reconnu, en phase avec les standards du marché. Sa solution express a été lancée dès 1978 pour répondre à l’évolution du mode de traitement des commandes dans les secteurs de l’industrie (gestion en flux tendus) et de la grande distribution (réassort) qui nécessitait une livraison pour le lendemain. Avec 450 000 m2 d’entreposage, 650 liaisons routières quotidiennes et 4 Trains Express, Sernam livre chaque année 14 millions de colis. Partenaire français du réseau EuroExpress, Sernam livre dans 16 pays de l’Union Européenne et dispose d’un atout avec son réseau national intégré capable d’offrir un service de proximité.
Ouf vous savez tout! Ceci étant dit, pour éviter de me retrouver avec tous mes bagages à transporter,appareil photo en bandoulière et sac à dos, au dos évidement, sans oublier le billet entre les dents, je fais appel à cette société. Elle vient à domicile enlever tout mon bazar et me le livre le surlendemain à domicile. Qui dit mieux?

Dilemne? Non, dilemme

Oui, Zéphyr, le mot juste est “dilemme” et non “dilemne” comme disent beaucoup de gens. Et je suis devant un véritable dilemme...Que mettre dans ces valises? Je ne sais plus. maillot de bain ou col roulé? Les deux mon capitaine. Mais entre pantalons et shorts, tee-shirts et gros sweet à capuche? Gilet arachnéen ou K-Way? Si c’est encore les deux, c’est une malle qu’il va me falloir!

Mon Général...

Excusez-moi, mon Général, de m’étirer ainsi devant vous. Ce n’est pas très poli, et en plus, ma robe remonte! “Shocking”, diraient les anglais (et beaucoup de français aussi). Entre nous soit dit, vous avez du en voir bien d’autres pendant vos campagnes napoléoniennes. Sans aller jusque là d’ailleurs, à la cour, ces dames n’étaient guère couvertes. Pas très frileuses d’après les peintures de l’époque. Et si elles ne montraient le bas qu’au travers de voiles plus ou moins transparents, la poitrine, elle, ne se cachait pas beaucoup. Et puis, mon Général, nous sommes de la même famille et il y a bien longtemps que nous nous connaissons: avant d’atterrir dans mon séjour, je vous ai vu chez ma grand-mère, puis chez ma mère. Donc, pas de chichis entre nous!

Comme Toursène, le vieux chef des "Cavaliers" de Kessel

Si vous avez lu "les Cavaliers” de Kessel, vous n’avez pas pu oublier Toursène, le vieux chef, l’ancêtre. Chaque matin, avant d’arriver à retrouver son maintien et sa prestance, il fallait qu’il remette en marche chacune de ses articulations engourdies par la nuit. Et ce n’est qu’après avoir longuement étirés tous ses membres qu’il redevenait le chef, celui devant qui tout le monde tremblait et s’inclinait. Je ne demande ni exige des hommages matinaux à qui que ce soit. Mais, comme lui, j’ai besoin chaque matin de me “dégripper”, de remettre la machine en marche avant d’enfourcher mon destrier. (Là, Memphis, tu débloques complètement: il n’y a pas de cheval dans la baignoire, ni dans les placards. Ce doit être l’âge, ça aussi!)

Hier déjeuner de canotiers, aujourd'hui de parapluies!

Peut-être, au temps de Renoir, les étés étaient-ils de vrais étés, avec du soleil, de la chaleur. De ces étés qui permettaient d’aller déjeuner au bord de l’eau, en “marcel” et avec un canotier pour s’abriter. Pour les dames, robes légères et décolletées . Au menu, petite friture et vin blanc. Raisin de la treille en dessert. Une petite sieste pour récupérer. Et ensuite un tour de canot sur la Marne, histoire, pour ces messieurs de faire admirer leurs biscotos. Voilà comment se passaient les beaux dimanches à l’époque où on ne parlait pas encore du réchauffement de la planète. Et où les étés étaient de vrais étés... Hier, avec parfois une petite laine au passage des nuages, nous avons déjeuné au soleil. Mais ce matin, braves gens, ressortez les impers. Dire que je vais partir en vacances...

les gargouilles renaissent!

Quelle merveille: la façade de Notre Dame sans échafaudage et nettoyée, propre, magnifique. Une merveille, je vous le dis. Couleurs mises à part, comme au premier jour. Et la foule sur le parvis n'est pas plus nombreuse que, la semaine dernière dans une rue commerçante de Bordeaux. Par contre, si vous voulez entendre parler français, mieux vaut y aller avec votre mari ou une copine... Et de là, on aperçoit les gargouilles de la tour Saint Jacques, nettoyées elles aussi. Approchez-vous prudemment. Non pas que l'une d'entre elles risque de se réveiller. Mais la mauvaise surprise, c'est qu'il n'y a que l'étage supérieur qui soit dégagé, le reste est encor emballé pour pas mal de temps puisque les travaux commencés en mai 2006, dureront 3 ans et 8 mois. Plus, si il y a du retard. Mais, en attendant, vous pouvez aller voir le haut de la Tour, tout en dentelle de sculpture. Elle n'a pas fini de me surprendre, cette Tour. J'habitais tout à côté quand j'étais étudiante et je l'ai vue, une nuit sous une fine couche de neige fraîche: inoubliable!

"Y a bon miel parisien"

C'est ainsi que Anne, une copine de cours de dessin m'a annoncé la naissance de son premier pot de miel. Je savais déjà qu'il y avait un rucher pédagogique au Jardin du Luxembourg où une vingtaine de ruches, disposées en cercle servaient de support à l'enseignement de l'apiculture. Mais j'ai appris qu'il en était de même au Parc Kellerman, dans le 13ème et au Parc Georges Brassens dans le 14ème. Du Parc floral de Vincennes, je ne sais rien. Mais, il y a des ruches sur les toits des deux Opéras dont le miel serait vendu chez Fauchon. Ce qui m'explique pourquoi, il y a une trentaine d'année j'ai été piquée par une abeille, Place de l'Opéra! Les Sœurs de la Santé ont des ruches ainsi qu'un particulier du 13ème sur son balcon -dans une tour je suppose. Depuis mai 2006, il y en a également à l'hôtel Eiffel Park. Sans le savoir, nous vivons dans un vrai rucher, l'air bourdonne d'abeilles. mais comment est ce miel dont les abeilles butinent des arbres sur des axes de grande circulation, donc en pleine pollution? Tu m'en donnes une cuillerée Anne, que je me fasse une idée?

La grande fugue

Il faut bien que je l’avoue, il y a quelque temps déjà, j’ai fait une fugue. Oui, j’ai fait le mur! ou plus exactement, comme je suis mince et fine, je me suis glissée entre les barreaux du portail. C’était pendant une absence de mes maîtres, pendant que j’étais en villégiature chez Cécile, une de leurs filles. Ce n’était pas que j’étais mal chez elle, bien au contraire. Elle ne fait pas de différence entre Missie, sa chienne et moi. Simplement, je pensais que j’allais aller à la rencontre de mes maîtres. Évidemment, je me suis retrouvée au milieu des voitures et je me suis réfugiée sur le parking d’un Monoprix. Là, une gentille dame a vu mon désarroi et m’a recueillie. Elle m’a nourrie, promenée choyée. Et surtout, voyant que j’étais tatouée, elle a fait des recherches pour savoir si je n’avais pas été abandonnée. Et, comme Cécile avait signalé ma perte à la Centrale canine, elle m’a ramenée au bercail. Moi qui croyait aller retrouver mes maîtres, je ne m’imaginais pas que j’avais failli ne plus jamais les revoir! Merci madame Millereau...Je ne vous oublierai jamais!

Les forêts brûlent en été.

Les incendies, qu’ils touchent les forêts ou les maisons m’angoissent toujours pour ceux qui les subissent (pas de panique Marcek, je ne suis pas dans le coup!). Le feu me fascine, c’est tellement beau à voir, un feu. Mais seulement quand il est inoffensif, un feu dans une cheminée. Mais quand je vois s’enflammer une forêt, surtout quand elle est constituée de magnifiques arbres centenaires, ou une maison d’habitation, je trouve ça horrible. Imaginer “sa” maison détruite par un incendie, les centaines de bricoles qui font notre passé, les souvenirs d’êtres chers être la proie des flammes! Ce ne sont pas toujours les objets de valeur qui ont le plus de prix à nos yeux. La dernière lettre d’une mère disparue, la boucle de cheveu d’un enfant sont irremplaçables. Et dire que la plupart des incendies sont d’origine criminelle. Alors qu’ils peuvent parfois provoquer la mort et toujours la désolation... Chapeau aux pompiers qui, sans états d’âme risquent leur vie pour lutter contre les incendies et laissent quelques fois veuve et orphelins.