Pas très drôle non plus le tapis roulant. D’autant plus que bizarrement ils ont été placés dos à la salle. Même pas possible de regarder ce qui se passe. Heureusement Théo est venu me voir deux minutes et s’assurer que tout va bien. Je pense que l’échauffement est suffisant pour me permettre de passer maintenant à ce qu’il appelle “les choses sérieuses”: travail du haut du corps. La machine à pectoraux est libre. Allons-y. Là aussi, il faut régler le siège: c’était un géant qui me précédait, mes pieds sont à au moins quinze centimètres du sol. A dire vrai, je ne comprends pas très bien l’influence du travail des pectoraux sur les seins puisqu’ils se situent en-dessous et que la poitrine n’est soutenue que par la fine enveloppe des peauciers, ces muscles qui se contractent quand on fait des grimaces. Alors, en espérant que personne ne me regarde, en même temps que j’exécute mes séries de “butterfly”, je répète: “O” “X”...