Le logo de la marque: un double chevron qui symbolisait un type d’engrenage dont André Citroën, jeune polytechnicien avait acheté le brevet à un forgeron polonais. En 1908, le jeune homme est embauché par la société des Automobiles Mors pour améliorer leur production. En 1914, il est appelé dans l’artillerie à Verdun où il se rend compte de l’infériorité de l’armée français. Grâce à l’appui de l’Etat, il crée une usine de munitions, quai de Javel. Il la reconvertira en usine automobile à la fin des hostilités et construira la Citroën type A, inspirée de la Ford T. Dès 1922, il se lance dans des “croisières” pour faire connaître sa marque. Croisières dans le désert, en Afrique, en Asie, au Canada. Il fait écrire son nom dans le ciel par des avions au-dessus de Paris. Pour l’exposition universelle de 1925, c’est la Tour Eiffel qui devient son support publicitaire. La même année, André Citroën, ayant réussi un banco à Deauville, laisse “pour le personnel”, un bon pour une 5 CV, celle qu’on appelait la “petite Citron” - elle était peinte en jaune - puis la “Trèfle” à cause de ses trois places. Mais, en 1935, dépôt de bilan et rachat. Mais la marque est encore bien vivante, puisque le projet de TPV (Très Petite Voiture), interrompu par la guerre de 40 sera présenté au salon de 1948, sous le nom de 2CV! Citroën a toujours le même génie de la publicité, témoin la campagne “Révolutionnaire” qui date de 1987 ou le slogan (1993) “vous n’imaginez pas tout ce que Citroën peut faire pour vous”. Anecdote: ma fille Cécile, quand elle avait 8 ans a fait la publicité d’un film sur la XM, destiné au réseau intérieur Citroën.