La première fois que je les ai entendus, je sortais d’une succession de chimio thérapie et de radiothérapie. J’avais une perruque, des sourcils crayonnés, un maquillage qui tentait de faire oublier l’absence de mes cils. Bref, j’étais mal. Et en entendant les notes cristallines du glassharmonica, la joie m’a envahie, je me suis retrouvée petite fille émerveillée attendant dans l’impatience le passage du père Noël! Impossible de résister à cette musique féerique! Et le miracle s’est renouvelé à Prades au mois d’août. Pour avoir une idée de la sonorité de cet instrument très spécial, prenez un verre en cristal, mouillez votre index et faites chanter le verre. Le véritable glassharmonica est évidemment plus sophistiqué. Si chez vous, comme chez moi, l’enfant n’est pas loin, précipitez-vous chez le plus proche disquaire, achetez un Mozart par Thomas Bloch, fermez les yeux et laissez-vous aller à la sonorité magique de cette musique. De plus, le musicien est adorable de gentillesse, de disponibilité et d’humour. Et il semble sensible au charme de Memphis! Merci Thomas Bloch et votre glassharmonica!