On pourrait presque dire que c’est au génie de Gustave Leven , Maurice Epry et Jean Davray que Perrier doit son succès. La petite bouteille qui rappelle la forme des haltères qu’ utilisait Sir John Harmsworth, alors (1906) propriétaire de la Compagnie de la source Perrier, pour sa rééducation existait déjà. Cette eau, dont la nappe est traversée par un courant de gaz carbonique d’origine volcanique était très connue en Angleterre avant de repasser en mains françaises en 1946. Le peintre Domergue, Villemot, Savignac, Morvan, Jean Effel contribuent aux affiches de publicité. Pour les textes, Colette, Mac Orlan, Francis Carco... Dali prononcera le fameux “Perrier c’est fou. Au cinéma, Lautner, Reichenbach, Lorin, précédent Jean Paul Goude et sa oh combien fameuse rencontre entre une femme assoiffée et un lion. “L’eau qui fait pschitt” accompagnera le tournoi de Roland Garros et créera des séries spéciales de bouteilles. Aux États-Unis, c’est la voix d’Orson Welles qui prononcera “enjoy and a good health”.
Mon affiche, pleine de sensualité: Villemot, dans les années 75-80.