“J’aimerais bien aussi être Jockey, dit Zéphyr. M’occuper de chevaux toute la journée, les monter, les entraîner. Et toi, maman, ajoute-t-il en riant, pour venir me voir courir le Grand Prix du Président de la République, tu mettrais un chapeau invraisemblable”. Nous voilà partis d’un de ces fou-rires! Dix bonnes minutes à le décrire ce fameux couvre-chef! Et d’en rajouter, un ruban par ici, trois fleurs par là et quelques légumes et du tulle et même un nain de jardin. Il doit peser une tonne et son poids doit me l’enfoncer jusqu’aux oreilles! Revenons quand même aux choses sérieuses. J’explique à Zéphyr qu’il y a des impératifs de poids et de taille pour être jockey et qu’il faudrait qu’il s’arrête immédiatement de grandir. Ce serait un bien pour mes finances d’ailleurs: il va falloir une fois de plus que je lui achète des pantalons.