la vie de memphis

Une montagne de plaisir

C’est toujours de Milka qu’il s’agit. Il a également au début, utilisé des dessins d’enfants pour sa publicité. Une occasion pour moi de faire poser, dans le rôle des gourmands, Alizé et Zéphyr mes enfants. Je me souviens des mini-tablettes de chocolat, 29 grammes, c’est un peu juste, faites pour être glissées dans un morceau de pain. C’était le goûter ancêtre des choco BN ou autres.
Ni datée, ni signée, cette affiche, assez ancienne doit être de la fin du XIX ème, début XXème siècle. Elle a le mérite de nous renseigner sur l’habillement des enfants à cette époque: béret, cape, brodequins pour le petit garçon, grand chapeau, houppelande et probablement... des jarretelles pour tenir les bas, pour une petite fille de 5 ou 6 ans!

Barry, le Saint Bernard Suchard

Au départ, en 1901, quand Cari Russ-Suchard, qui dirigeait la chocolaterie de son beau-père se lança dans la confection de chocolat au lait, Milka n’était qu’un surnom. L’emballage était déjà mauve et la couleur protégée, ce qui oblige la marque à utiliser cette couleur pour 70% de la surface de l’emballage. Très vite, c’est un Saint Bernard, prénommé Barry qui devient l’emblème de la marque. A une marmotte et un chamois, succédera la vache, d’ailleurs discrètement présente dès le départ. A partir de 1971, c’est une vache vivante, teinte en lilas avec du spray à cheveux qui sera le top modèle. La vache prénommée Schwalbe assurera ce rôle de 1986 à 1991 et Jacobs Suchard pour lui éviter l’abattoir s’est engagé à verser une retraite à son propriétaire! Elle voit la vie en rose, comme Jean Paul Goude qui faisait chanter, sur l’air célèbre: “Quand il fond, très délicat, le chocolat Milka, me fait la vie en mauve”.

Magie du chocolat

Et non! L’emblême du chocolat Poulain n’a pas toujours été un bébé cheval. En 1896, c’était ce Pierrot que j’ai eu beaucoup de facilité à imiter car elle est très proche de ma manière de dessiner habituelle. Je ne cherche pas cependant à me comparer à son auteur, Firmin Bouisset, qui a fait, parmi beaucoup d’autres, l’affiche du petit écolier pour Lu. Je vous la montrerai bientôt à la sauce Memphis. En attendant, Monsieur Victor-Emile Poulain vivait en Sologne et c’est lui qui a créé les premières bouchées au chocolat en 1848.(Grand merci monsieur Poulain pour les chocolats de Noël!). Et, son magasin était la maison natale de Robert Houdin! Magie du chocolat...

La plus belle du monde: Bonne fête maman

Bonne fête maman chérie, toi qui m’as joué le mauvais tour de me quitter une veille de fête des mères. Comme la tienne vient de le faire , mon petit Denis. Courage, nous sommes avec toi. Que cela n’attriste pas toutes les mamans qui me liront: bonne fête à elles, les plus belles du monde!

eleska, c'estexquis, c'est Sacha qui l'a dit!

Georges Perec me l’a rappelé: c’est Sacha Guitry qui aurait lancé ce slogan en 1915. Depuis, on l’a simplifié en LSKACSKI ou KKOLSKACSKI. Serait-ce l’ancêtre du langage MNS? Là aussi, c’est une société très ancienne, installée depuis 1906 dans un petit village du Cotentin,Teurthéville. Je pense d’ailleurs qu’elle a disparu actuellement. Il y a eu de nombreux objets publicitaires à propos de LSK, mais je n’ai pas pu découvrir qui avait créé son emblème, le petit clown.

chocolat chaud

Pas tout jeune cette publicité: elle date de 1930 et est signée J. Bellenger. D’ailleurs la société Barry a plus de 150 ans! Je ne me souviens pas d’avoir jamais vu de paquets de leur chocolat soluble. C’est un peu trop vieux pour moi. Actuellement, ils ont l’air de s’être spécialisés davantage dans un chocolat de couverture qui semble fort apprécié des pâtissiers. Mais je connais des gens (coucou Jacqueline) qui se damneraient pour un bon chocolat chaud...Et avec le froid qu’il fait ce matin, comme je les comprend!

Ya bon Banania! Ne vous déplaise...

On l’a vue, elle aussi un peu partout, sur des affiches, des boîtes, des bols. Et,on la réédite régulièrement. Je sais bien que, au nom de je ne sais quel anti racisme assez mal placé, on a fait supprimer le slogan “Y a bon banania”. Léopold Senghor a même dit: “Il faut déchirer les rires Banania sur tous les murs de France”. On ne fait pas tant d’histoires avec une pin-up blanche. Allez comprendre! Mais il n’en demeure pas moins que c’est une publicité réussie par le fait qu’elle a marqué les mémoires. Je ne peux pas dire “C’est un petit déjeuner délicieux, Banania”, pour la simple raison que je ne l’ai jamais goûté: j’ai horreur du lait!
Dessinée au départ par le peintre de Andréis, l’affiche a été ensuite revue par Sepo et par Morvan.

Oh, la vache!

Et oui, la voilà, la vache la plus connue au monde, celle que l’on retrouve pratiquement dans tous les pays. J’en ai mangé la semaine dernière en Grèce au petit déjeuner. Il y avait bien longtemps que je n’en avais pas eu l’occasion, et je ne sais si c’est le goût de l’enfance retrouvé, mais, sur un petit pain beurré et avec un café j’ai trouvé que ce n’était pas désagréable du tout... En plus, il faut avouer qu’elle est réjouissante cette vache et que son sourire ferait fuir toute mélancolie. Alors, vive la vache qui rit!
Le dessin original est de Benjamin Rabier.

Oh, la vache!

Et oui, la voilà, la vache la plus connue au monde, celle que l’on retrouve pratiquement dans tous les pays. J’en ai mangé la semaine dernière en Grèce au petit déjeuner. Il y avait bien longtemps que je n’en avais pas eu l’occasion, et je ne sais si c’est le goût de l’enfance retrouvé, mais, sur un petit pain beurré et avec un café j’ai trouvé que ce n’était pas désagréable du tout... En plus, il faut avouer qu’elle est réjouissante cette vache et que son sourire ferait fuir toute mélancolie. Alors, vive la vache qui rit!
Le dessin original est de Benjamin Rabier.

"Memphis, fille de pub": on colle les affichesi

En hommage à Benjamin Rabier, Cappiello, Savignac et autres Villemot, à tous ces dessinateurs anciens ou actuels, inventifs et créatifs sans lesquels nos rues seraient bien tristes. Sans négliger les affiches photographiques, souvent plus difficiles à détourner, mais parfois fort belles. Merci à Agnès pour son enthousiasme pour ce projet, à la bibliothéque Forney pour ses inépuisables ressources et la gentillesse de son personnel et à Internet pour toutes les trouvailles qu’on peut y faire...
Voilà. A partir de demain, mes affiches seront sur tous les murs. Les colleurs sont sur le pied de guerre. Demain, je serai... Qui? J’ai failli vous le dire, mais c’est une surprise. Donc, motus et à demain