Boum, boum. Ce que j’admire surtout, chez les percussionnistes dans un orchestre symphonique, c’est leur patience. Comment font-ils, intervenant si rarement pour ne pas perdre le fil? Et pourtant, que seraient certaines symphonies sans la ponctuation qu’ils leur apportent. Mais, une seconde d’inattention et leur tour est passé. Les batteurs de jazz, par contre,eux n’ont pas le temps de s’endormir, loin de là. Le tambour est lui aussi un instrument à percussion. J’ai la nostalgie de celui du garde champêtre, qui, à grands renforts de: “Aviss à la population...” annonçait ce que nous entendons maintenant à la radio ou à la télé, plus tous les petits potins locaux. Mis à part dans la commune libre du vieux Montmartre et dans de petits villages de campagne ayant conservé les traditions anciennes ils ont du pratiquement tous disparaître.