Vous craignez le pire et vous avez raison:
A, comme: Ah vous dirais-je maman.
“Ah vous dirais-je maman” chantait Margaux, il y a quelques jours. Plus ou moins juste, d’ailleurs, mais ce n’est pas moi qui oserais lui jeter la pierre. J’ai même plutôt intérêt à me taire. Mais, quand elle a attaqué: “Moi je dis que les bonbons valent mieux que la raison”, tout le monde a caché son fou-rire! Comme si on ne s’était pas aperçus, ma chérie, que tu es une vraie mitraillette à bêtises... C’est pour ce souvenir que Mozart sera le A de mon abécédaire. De plus, je l’aime beaucoup (promettez moi de jouer un extrait de son Requiem à mon enterrement...) et 2006 est l’année Mozart.
J’aurais pu bien sûr marquer amour, amitié, moins drôle anévrisme ou pour la tendresse Agnès ou Alexandre. Et puis arbres. Je les préfère au moment où on les oublie le plus: en hiver, quand ils ne sont plus que leur structure, sans aucune parure, tellement différents selon leur essence, tout en verticales ou s’épanouissant en largeur, robustes et rustiques ou tout en finesse et légèreté. Arrêtez moi sinon, je vous en parle pendant une heure. Allez plutôt les regarder!