Je me rendors aussitôt. Pas pour longtemps. Moins d'une heure après, je l'entends gémir à nouveu. Elle s'agite, se retourne dans son lit. Je la prends contre moi, je la console, lui parle doucement. Elle s'arrête quelques minutes et recommence de plus belle. Elle doit avoir soif, elle est tellement chaude. Je lui donne un biberon d'eau qu'elle boit goulument et elle s'endort brusquement, épuisée. Épuisée, c'est moi qui le suis quelques heures et quelques réveils plus tard. Je finis par m'asseoir au bord de mon lit en la berçant contre moi. Elle somnole, puis se réveille en se plaignant. Pauvre petit amour. Vivement le matin! Et pendant ce temps, Jasmin dort à poigs fermés. Je l'envie. Mais n'est-ce pas le lot des mères de veiller leur enfant malade?