la vie de memphis

femme célèbre

Merci Jacky -et Nicole aussi bien sûr- c'était très très sympa. Bisou spécial à Zoé. mais, reprenons.
J'ai toujours rêvé d'être une femme célèbre et je m'imagine parfois dans la peau des plus connues. Commençons par la première: Éve. Se balader toute nue avec un beau mec et tout le confort à ma disposition. Des cascades d'eau chaude pour me laver, des galets-savons parfumés, une nourriture succulente.Mais au fait, qui servait à table et qui faisait la vaisselle? J'espère qu'il y avait un partage des tâches.

A bientôt les enfants

Dernier tour de piste dans mon numéro d'écuyère. Je devais monter Dyana, mais elle est "en cintre" et pour ne pas la fatiguer, Laure m'a prêté le beau Funambule. Il a son caractère mais nous nous entendons très bien et je suis très à l'aise avec lui... Voilà, mon "épisode cirque" est terminé et il faut que je me dépêche: j'ai un train à prendre. Jacky m'a invitée à son anniversaire et j'en suis toute émoustillée et fière. A bientôt donc, je vais faire la fête! J'espère qu'il y aura des gâteux comme je les aime...

Plus jamais

"Si tu refais ça, tu n'auras plus un seul gâteau de ta vie!" Ma maîtresse était furieuse. "Et ta colonne vertébrale, tu y penses? Tu vas voir en vieillissant, elle te le fera payer". Elle qui a passé une partie de sa vie à apprendre aux gens à préserver leur dos. Elle a même écrit un livre pour apprendre les manutentions de malades aux aide-soignantes. J'en ai entendu! Mais j'ai promis: plus jamais de contorsionnisme - j'en serais d'ailleurs incapable aujourd'hui. Un gâteau vaut bien une promesse!

Ça trompe...

Elle était charmante, adorable, j'allais dire mignonne - mais c'est vraiment inapproprié - mon éléphante. Excepté chez Disney, je n'en avais jamais vu avec des yeux bleus. ( Non,ce n'était pas des lentilles, petit malin!) On l'avait évidemment appelée Myosotis. Elle m'obéissait au doigt et à l'oeil. Elle se roulait voluptueusement sur le dos, se dressait sur ses pattes arrières, se juchait sur un tabouret. Et elle faisait semblant de m'écraser. Quand je voyais descendre sa grosse patte au-dessus de mon corps, j'avais toujors envie de la chatouiller. Mais, par crainte d'une réaction involontaire, je n'ai jamais osé. Elle me roulait dans sa trompe comme dans un tapis et elle m'asseyait entre ses grandes oreilles. Là, il y avait toujours des tas d'applaudissements quand je saluais gracieusement. Et je me servais de sa trompe comme d'un toboggan pour regagner le sol. Nous formions un fameux duo, Myosotis et moi!

Mes premiers maîtres, ces infâmes, trouvant sans doute qu'un seul chien attaché à une chaîne à un arbre n'était pas assez décoratif, m'avaient adjoint un petit compagnon d'infortune. Pour la couleur peut-être: il était aussi blanc que je suis noire. Cette petite boule de poils frisés est devenue mon fils adoptif. Je vous rassure, lui aussi a trouvé maintenant de bons maîtres et nous nous faisons des fêtes quand nous nous rencontrons.
Donc, Ocelot, me sert ici de "matériel" d'antipodisme. Tout doux et rond comme il était, c'était un vrai plaisir.

Abracadabra

Je n'ai pas été condisciple du jeune Harry Potter. Histoire de génération: de mon temps ce genre d'école n'existait pas. Mais en magie, j'en connais un rayon. Je sais repeupler un clapier en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Des lapins, il en sort de partout. Surtout de mon chapeau, mais aussi de mes manches, de mes poches... L'embêtant, c'est que je ne sais pas faire sortir des carottes et qu'il faut bien les nourrir, ces gentilles petites bêtes!

Catastrophe.

Horreur! J'ai un trou de mémoire. Je ne me souviens plus de ce qu'il faut faire pour réemboîter mon maître. Lui qui a toujours été si bon avec moi et que j'aime tellement... Ça m'apprendra à suivre des cours en accéléré. Il y a bien un numéro d'urgence... Je vais appeler discréte...Ouf ça me revient. Nous sommes sauvés. Mais j'ai eu chaud. Quelle frousse!

Différence

La réalité: j'ai cassé -et pas forcément un par un- tous les verres de cristal offerts en cadeau de mariage. Et ce, jusqu'à extinction complète de la race. De mon service de table de la même époque -je l'aimais bien pourtant- il subiste deux assiettes un peu ébréchées et une soupière sans couvercle... Le virtuel: je porte gracieusement des plateaux de verres en équilibre, je fais danser des assiettes au bout d'une tige de bambou, etc. Qui me dira comment faire coïncider le vrai avec le rêve?

sur un fil

"Regarde où tu mets les pieds me disait maman quand j'étais petite". Conseil d'autant plus avisé quand il s'agit de marcher sur un fil. Moi qui marche toujours le nez en l'air à regarder les petits oiseaux et l'architecture, je vous assure que j'en ai eu du mal à apprendre à devenir funambule! Mais il est vrai que le cirque est un travail perpétuel. Rien n'est jamais acquis. Il faut toujours refaire ses gammes. Un peu comme la musique...(Je sais, Jacky que tu vas dire que j'ai de grosses cuisses et que le collant ne me sied pas particulièrement. Mais remarque: pas un brin de cellulite. C'est tout du muscle. Et puis, en vieillissant, je vais m'affiner.)

enfariné

Je l'aime moins le clown blanc. Il est moins naïf, plus fier de lui. Mais il est quand même le comparse indispensable d'Auguste. Ils sont chacun le faire-valoir et la tête de turc de l'autre. C'est leur duo, leur contraste qui fait rire les enfants. Et souvent, les clowns blancs sont des musiciens qui se servent de multiples instruments qu'Auguste accompagne la plupart du temps sur un minuscule violon. Et les enfants rient et les parents retrouvent leur enfance et sont heureux...